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MONTRÉAL – Pascal Vincent rentre chez lui.

Le natif de Laval, au Québec, a été nommé entraîneur-chef du Rocket de Laval mardi, paraphant une entente de trois saisons avec le club-école des Canadiens.

Vincent s’est adressé aux médias via Zoon après l’annonce. Voici quelques extraits de son entretien :

Veuillez noter que les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Vincent effectue un retour au bercail après de nombreuses années à l’étranger :

J’ai grandi à 10 minutes de la Place Bell. J’ai fait mon hockey mineur à Laval. Ça fait longtemps que je suis parti de la maison. [...] Je suis un Lavallois pur, donc faire partie de l’organisation des Canadiens et d’entraîner le Rocket de Laval, c’est un privilège.

Vincent exprime ce que représente comme Québécois le fait de se joindre à l’organisation :

[En grandissant] les samedis soir, je pouvais regarder deux des trois périodes des matchs des Canadiens. Mon joueur préféré à l’époque était Guy Lafleur. Et, évidemment, les Canadiens, ce sont les Canadiens. Ils font partie de ton identité quand tu viens du Québec. C’est une organisation prestigieuse, et c’est encore plus frappant lorsqu’on sort de Montréal. Quand tu travailles pour une autre organisation et que tu viens au Centre Bell affronter le Tricolore, tu ressens l’intensité et la passion des partisans, certainement, mais aussi à quel point c’est spécial pour l’adversaire qui s’amène à Montréal.

Vincent sur le fait de devenir entraîneur du Rocket

Vincent entend se concentrer sur le prochain chapitre de sa carrière en misant sur d’innombrables années d’expérience :

Mon attention est sur le Rocket de Laval et les Canadiens de Montréal, et je veux m’assurer de m’intégrer correctement et d’apprendre à connaître les gens. Je passe à un nouveau chapitre, une nouvelle étape de ma carrière. [...] Ça va faire 31 ans que je suis dans le coaching et j’ai joué au hockey toute ma vie. Le hockey, c’est ma vie. J’ai eu l’opportunité d’être entraîneur au niveau junior majeur, puis de passer du junior à la Ligue nationale comme adjoint. J’ai appris un paquet de choses. [...] Travailler côte à côte avec Paul Maurice, ç’a été des années incroyables pour ma croissance comme entraîneur, puis de prendre le club-école des Jets pendant cinq ans, ça m’a permis d’apprendre à connaître la Ligue [américaine]. [...] Je pense que j’ai touché à plusieurs dimensions et facettes du jeu, mais j’ai aussi rencontré un paquet de gens.

Vincent revient sur ses impressions de la direction et du personnel d’entraîneur lors du processus d’embauche ainsi que ce qui l’a le plus marqué :

Leur vision et ce qu’ils souhaitent faire étaient clairs comme de l’eau de roche; ce que le poste représente, le fait de travailler avec les espoirs et les joueurs à Laval et de s’assurer qu’ils se développent adéquatement. J’ai vraiment aimé leur vision. Jeff [Gorton], Kent [Hughes], John [Sedgwick], Vincent Lecavalier, Alex Burrows et Eric Crawford étaient tous là. C’était très bien fait et je me suis dit : « OK, ces gars-là ont un plan et ils connaissent leur vision et ils savent comment arriver à leurs fins, ou du moins les étapes à suivre pour y arriver. »

Vincent croit qu’il est important d’avoir des systèmes similaires entre l’AHL et la LNH :

Après avoir vu ce qui se fait dans la LNH et la Ligue américaine, — même si tout ne doit pas être identique — il est très important que nous travaillions des systèmes aussi similaires que possible. […] Quand j’ai mentionné la vision, tout à l’heure, ceci en faisait partie. Il est important à leurs yeux de savoir qu’on travaillera le même genre de systèmes, pour que ce soit plus facile [pour les joueurs] lorsqu’ils seront rappelés ou cédés.

Vincent est enthousiaste à l’idée de travailler avec des espoirs prometteurs à Laval :

La Ligue américaine, c’est une ligue qui est différente, qui est intéressante, qui est amusante. Je sais que les partisans viennent en grand nombre à la Place Bell, et il y a une raison pour ça. L’équipe a fait de bonnes sélections au cours des dernières années, et il y a un paquet de bons joueurs qui se sont greffés ou qui vont se greffer à l’équipe. [...] La qualité des joueurs qui sont là m’excitait beaucoup. [...] On va amener une éthique de travail et des valeurs, et on va essayer de pousser ces jeunes. La vision des Canadiens correspondait à la mienne.