L’attaquant n’avait pas vu beaucoup d’action pendant cette rencontre. Les unités spéciales ont dû être déployées à outrance, ce qui a obligé l’entraîneur Kris Malette à jongler avec ses éléments. Il avait cependant confiance en Reschny, qu’il a notamment dirigé cet été à la Coupe Hlinka-Gretzky.
À ce réputé tournoi, le jeune homme avait terminé à égalité au premier rang des pointeurs de l’équipe canadienne avec sa récolte de sept points, dont trois buts, en cinq matchs.
« Je lui ai dit à la blague que je lui permettais de se reposer, parce que je sais qu’il peut se lever dans les grands moments. Je l’ai vu le faire au Hlinka et contre nous dans la Ligue de l’Ouest, a dit le pilote des Rockets de Kelowna. Quand l’enjeu est grand, il répond toujours présent. »
Voici trois choses à retenir du deuxième match :
Desnoyers, joueur du match
L’un des rares attaquants blanchis la veille, Caleb Desnoyers n’a pas perdu de temps avant de remédier à la situation. Pas moins de 16 secondes après la mise au jeu initiale, l’attaquant des Wildcats de Moncton faisait dévier le tir de Porter Martone derrière Boettiger.
Et alors que la marque était 1-1 en deuxième période, il a mis le feu aux poudres en fonçant au filet après un tir et en se faisant rudoyer par la suite, ce qui a offert un jeu de puissance aux siens. Quelques instants plus tard, il servait une passe parfaite à Michael Misa, qui n’a eu qu’à enfiler l’aiguille.
« Caleb est un homme, a fait valoir Malette au sujet du joueur du match. Il joue une game d’homme. Il est fort sur les mises au jeu, intense sur l’échec avant et on peut ajouter une dose de talent à tout ça. Il est tout un compétiteur. J’aime la façon dont il se bat en tout temps et c’est bien de le voir être récompensé. »
La caméra de la LHJMQ avait d’ailleurs capté des images de Desnoyers en train de discuter du jeu qui a mené au but en avantage numérique avec Porter Martone et Michael Misa, la veille. Il a simplement exécuté le plan à la perfection. Ce trio a connu un bien meilleur deuxième match dans l’ensemble.
« On en a parlé à l’entraînement et on l’a travaillé », a expliqué Desnoyers, avec des ecchymoses au visage, résultat des pénalités qu’il a entraînées. « La magie a opéré. […] Je voulais mieux jouer qu’hier et je sens que j’ai fait ça. Ce n’était pas parfait, mais je suis bien satisfait. »