La mort du Rocket a brisé le cœur de sa province. L'élan d'amour qu'ont témoigné les Québécois à ce moment rend encore son fils émotif aujourd'hui.
« Je pense que mon père était très heureux lorsqu'il était sur la glace, a mentionné Richard fils. Mais ce qu'il aimait probablement le plus était d'être dans le bois avec ses amis, de pêcher et d'être dans la nature. Donc, au début, nous voulions avoir des funérailles privées. Mais j'ai rapidement réalisé que pour les gens, les Québécois, mon père était en quelque sorte une idole. Ils étaient un peu comme une grande famille.
« J'ai dit aux Canadiens qu'ils pouvaient organiser quelque chose de plus gros pour que le public puisse y assister au Centre Molson, et dire un dernier au revoir à mon père. J'ai été surpris par la réponse des gens, et encore plus par l'immense respect qu'ils vouaient à mon père. J'ai vu des gens pleurer et prier pour lui. J'ai réalisé que c'était encore plus important que ce que je m'imaginais. »
Mercredi, Richard fils se remémorera, comme il le fait tous les jours, à quel point son père était une légende, mais aussi un modeste homme de famille.
« Je ne pense pas que mon père ait complètement réalisé à quel point il était important pour les Québécois. Il était toujours surpris lorsqu'il avait droit à une ovation ou quand les gens lui parlaient comme s'il était Dieu. Il ne s'y attendait pas. Il ne jouait certainement pas au hockey pour avoir droit à ça de la part de la population. J'ai compris au cours de ma vie que sa famille était beaucoup plus grosse, beaucoup plus imposante que seulement ses enfants. »