Bobby Hull, champion de la Coupe Stanley et marqueur de 610 buts :
« Je pense que cette histoire dit tout au sujet du Rocket, le plus grand marqueur de l'ère des six équipes originales : je regardais un match joué à Montréal lors de la Finale de la Coupe Stanley 1958 entre les Canadiens et les Bruins de Boston. C'était 2-2 après le temps réglementaire. À cette époque, avant une prolongation, le journaliste Danny Gallivan ne pouvait pas interviewer un joueur durant l'entracte. Ils ont donc reçu le directeur général des Canadiens Frank Selke Sr., un grand admirateur du Rocket.
« M. Selke croyait que le Rocket était le meilleur, comme des millions d'autres personnes. M. Selke et Danny ont eu une petite discussion au sujet du match, et Danny a conclu en lançant : "M. Selke, votre Rocket a été bien discret ce soir." M. Selke a répliqué sans hésiter : "Oui, mais Danny, le match n'est pas encore terminé." Cinq minutes après le début de la prolongation, le Rocket a marqué.
« Voilà le genre de joueur qu'il était. Il a marqué tellement de buts importants. Il n'excellait pas partout sur la patinoire, mais en zone offensive, ses yeux s'illuminaient. Il pouvait transporter un défenseur de 200 livres sur son dos et parvenir à trouver le fond du filet. »