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Les sept membres de la cuvée 2023 du Temple de la renommée du hockey, formée de Henrik Lundqvist, Tom Barrasso, Pierre Turgeon, Mike Vernon, Caroline Ouellette, Ken Hitchcock et Pierre Lacroix, ont été intronisés, lundi. Voici les mots qu'ils avaient à adresser à la foule lors de la cérémonie qui s’est tenue à la Galerie Allen Lambert de la Place Brookfield, à Toronto en Ontario, ainsi que les commentaires du commissaire de la LNH Gary Bettman.

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KEN HITCHCOCK : Son amour pour ses joueurs

Intronisé au Temple de la renommée du hockey comme bâtisseur au sein de la cohorte de 2023, Ken Hitchcock a généreusement donné le crédit de sa renommée à des gens provenant de plusieurs sphères de la société.

« C’est vrai que c’est un grand honneur pour moi personnellement, mais c’est aussi un grand honneur pour les joueurs dont j’ai été l’entraîneur, a-t-il dit. J’estime aussi que c’est vraiment un honneur de pouvoir être intronisé avec un tel groupe de personnes. Je les ai admirées de loin, mais j’ai eu l’occasion d’apprendre à les connaître dans la dernière semaine et je peux vous dire que nous avons ici des gens vraiment impressionnants. »

Le discours de Hitchcock a été parsemé de nombreux remerciements réservés à sa famille, ses amis, ses joueurs, ses directeurs généraux, ses confrères entraîneurs et d’autres membres du monde du hockey, à tous les niveaux, et même en dehors du hockey. Il a mentionné tous ceux qui ont eu une présence importante dans sa vie.

Il a commencé par évoquer ses racines, lui qui est né à Edmonton et qui a été un rat d’aréna dans les installations qui étaient gérées et entretenues par le père qu’il allait perdre à l’âge de 14 ans.

« Je le suivais tous les soirs. Je partais de l’école pour aller à l’aréna et c’est comme ça que je me suis familiarisé avec la vie d’aréna. Je les aidais à tirer sur le boyau. J’aidais à passer la gratte. Je l’ai aidé à entretenir la glace. J’étais avec lui tous les jours. »

Le père de Hitchcock était entraîneur d’équipes de niveau midget et juvénile dans le district, inculquant en lui l’amour d’une profession qui allait devenir sa passion.

« Mes idoles, plus jeune, n’étaient pas des joueurs. C’étaient des entraîneurs. »

Il adorait participer à des réunions dans des bureaux d’entraîneur étroits comme des placards à balai. Le samedi matin, il se rendait au Edmonton Gardens pour regarder des matchs de hockey junior B, junior majeur et senior, des moments qui ont marqué et orienté sa vie.

Hitchcock a remercié ceux qui ont été ses mentors à ses débuts comme entraîneur : Clare Drake, George Kingston, Dave King et son meilleur ami, Wayne Fleming. Parmi ses idoles, il y avait Glen Sather et John Muckler, « qui ont relevé le niveau d’un cran ».

C’est en observant ces personnes influentes que Hitchcock a appris l’importance de redonner au hockey, de faire connaître à d’autres les connaissances qu’il accumulait.

De son travail d’entraîneur au niveau midget à Sherwood Park, en Alberta, à ses moments révélateurs dans le junior majeur à Kamloops, en Colombie-Britannique, en passant par les rangs professionnels mineurs jusqu’à la LNH, d’abord comme entraîneur adjoint avec les Flyers de Philadelphie, puis comme entraîneur-chef des Stars de Dallas et au-delà, Hitchcock dit avoir évolué en tant que pilote, mais aussi comme homme.

Il a parlé du soutien qu’il a eu à chacune des étapes de son cheminement, surtout de la part des dirigeants qui lui ont laissé diriger ses équipes à sa façon et embaucher des personnes qui, estimait-il, étaient plus intelligentes que lui.

Et il s’est servi de son discours comme une occasion de se « reprendre », comme il l’a précisé, de dire à ses joueurs à quel point leur adhésion à ses concepts et leur volonté de se sacrifier avaient été significatives pour lui, parce qu’elles ont permis de rendre l’équipe meilleure.

« J’étais un entraîneur exigeant. Je ne les lâchais jamais. Et j’étais très fier d’être comme ça. Je sais que c’est peut-être quelque chose de négatif pour certaines personnes, mais ce ne l’est pas pour moi. Ça veut dire que je n’ai pas peur des joueurs. Je ne crains pas de faire les choses difficiles. Et je pense que les joueurs le respectent et l’apprécient vraiment. Mais j’admire vraiment les joueurs. J’étais en admiration devant eux. J’admirais leur capacité à se sacrifier, leur capacité à s’engager et à acheter ce que j’essayais de leur vendre.

« J’admire beaucoup ce qu’ils ont fait pour moi, et comment ils ont réussi à me faire bien paraître. … Je vais le dire maintenant, j’adore les joueurs. Je vous adore. Je vous tiens en très haute estime. »

Le hockey, a dit Hitchcock, « m’a donné une vie formidable. … Ça m’a donné une vie que je n’aurais jamais pu imaginer. Ça m’a donné des amis sur qui je peux compter et, je l’espère, qui peuvent compter sur moi. J’ai le sentiment d’être le gars le plus chanceux du monde. » -- Dave Stubbs

TOM BARRASSO : « Personne ne se rend jusqu’ici tout seul »

Durant son discours, Tom Barrasso est revenu sur les opportunités et les gens qui ont tracé le chemin menant jusqu’à son intronisation au Temple de la renommée du hockey.

« Personne ne se rend jusqu’ici tout seul, a déclaré le gardien de but. Tu as besoin d’amour, tu as besoin de soutien. Et, plus important encore, tu as besoin que des gens te donnent des opportunités en cours de route. J’aimerais partager cette soirée, et cet honneur, avec les gens qui m’ont soutenu et m’ont donné la possibilité de me retrouver ici dans cette salle avec vous tous ce soir. »

Il a commencé par parler de sa reconnaissance à l’endroit de ses parents, Tom et Lucy, qui l’ont adopté, tout comme son frère et sa sœur.

« Ils nous ont aimés et nous ont soutenus dans tout ce que nous faisions, a dit Barrasso. Mes parents ne connaissaient rien du hockey, si ce n’est que l’aréna semblait être un bon endroit où envoyer ses enfants. »

Quand l’aréna a fait faillite, Barrasso a raconté que ses parents sont devenus copropriétaires pour que les activités qui y avaient lieu puissent se poursuivre.

« Ils sont devenus des gens de hockey, ils adoraient se retrouver à l’aréna, voir la joie dans les yeux de tous ceux et celles qui y patinaient, a fait savoir l’homme de 53 ans. J’ai commencé à travailler à l’aréna l’été quand j’avais 12 ans, je balayais le plancher, je nettoyais les toilettes. Ce qui fait qu’à ce jour, je n’ai jamais travaillé ailleurs que dans un aréna de hockey. »

Barrasso a également remercié les coéquipiers qu’il a côtoyés au fil des ans, quand il a notamment joué dans la LNH avec les Sabres de Buffalo, les Penguins de Pittsburgh, les Sénateurs d’Ottawa, les Hurricanes de la Caroline, les Maple Leafs de Toronto et les Blues de St. Louis.

« J’aimerais remercier mes coéquipiers d’année en année, avec qui j’ai connu de grands succès et des échecs, a-t-il dit. D’épiques parties de cartes et de golf. Nous avons tissé des liens qui ne peuvent plus être rompus. Et nous avons vécu ensemble des choses qui ne peuvent être reproduites. Merci à vous tous. »

Barrasso a aussi indiqué que peu importe les aptitudes qu’il possédait, il avait besoin qu’on lui donne l’occasion d’en faire montre. Il a identifié trois personnes en particulier, toutes des membres du Temple de la renommée du hockey.

Scotty Bowman, qui a présenté à Barrasso sa plaque du Temple de la renommée, est celui qui a sélectionné l’Américain qui évoluait alors à l’école secondaire au cinquième rang du repêchage de 1983. Barrasso a amorcé le match d’ouverture des Sabres de Buffalo quatre mois plus tard.

« Et ma carrière a décollé », a-t-il souligné.

En 1988, Tony Esposito, le directeur général des Penguins de Pittsburgh et un ancien gardien membre du Temple de la renommée, a fait l’acquisition de Barrasso, ce qui lui a permis de remporter la Coupe Stanley deux fois avec l’équipe.

« Tony croyait en moi et croyait que j’étais un joueur capable de faire la différence, a-t-il fait remarquer. Deux ans plus tard, les Penguins étaient les champions de la Coupe Stanley. Je serai reconnaissant à jamais que Tony m’ait donné cette opportunité. Ç’a vraiment changé ma vie. »

La dernière personne qu’il a mentionnée était un autre directeur général à Pittsburgh, Craig Patrick. En 2000, le père de Tom Barrasso est décédé et sa fille Ashley a vu réapparaître le cancer qu’elle avait eu durant son enfance.

Il avait déclaré à l’époque que le hockey était le moindre de ses soucis. Il a pris une année de congé et, quand il a décidé de revenir au jeu, il a été choisi pour représenter les États-Unis aux Jeux olympiques d’hiver de 2002. Patrick était le DG de cette équipe.

« Devenir un olympien a vraiment été un des faits saillants de ma vie, je mets ça au même niveau que mes deux Coupe Stanley, a dit Barrasso. Ces trois hommes croyaient en moi, ils ont agi en conséquence et je suis reconnaissant qu’ils m’aient donné ces opportunités. » – Shawn P. Roarke

HENRIK LUNDQVIST : « Rêvez grand »

Henrik Lundqvist a accepté sa plaque du Temple de la renommée du hockey des mains de Patrick Roy, son idole de jeunesse quand il grandissait à Are, en Suède.
 
« Il m’a tellement inspiré quand j’étais tout jeune », a déclaré Lundqvist au début de son discours d’intronisation, lundi. Je vais toujours me souvenir de ce moment, toujours. »
 
Lundqvist, qui a été intronisé au Temple de la renommée du hockey au sein de la cohorte de 2023, à sa première année d’admissibilité, a parlé de l’époque où il avait huit ans à Are et avait discuté avec sa grand-mère dans le but de lui faire part sa plus grande préoccupation du moment.
 
« Et si je reste pris dans cette petite ville et que personne ne voit jamais à quel point je suis bon ? », a raconté Lundqvist.
 
Lundqvist a remporté 459 matchs dans la LNH, le total le plus élevé chez les gardiens originaires d’Europe. Il est le seul portier dans l’histoire de la Ligue à avoir gagné au moins 20 matchs au cours de 13 saisons de suite. Il a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques ainsi qu’au Championnat du monde de la FIHG avec la Suède.
 
Il a parlé de son parcours qui l’a mené d’un carré de sable à Are quand il allait à la maternelle jusqu’au Madison Square Garden et, maintenant, au Temple de la renommée du hockey.
 
« Je trouve ça ironique que mes soucis de l’époque m’aient mené sur la grande scène à Broadway, a noté Lundqvist. C’est quasiment comme si c’était mon destin. Mais plus jeune, j’ai toujours rêvé à de grandes choses. Mon père m’a dit, ainsi qu’à mon frère et à ma sœur, ‘rêvez grand, ça va vous inspirer à travailler plus fort’. Je ne vais jamais l’oublier. Mais pour être honnête, jamais je n’avais osé imaginer tout ça. »
 
Il a remercié ses coéquipiers.
 
« C’était plutôt intense, exigeant par moments, a-t-il dit. À tous mes anciens coéquipiers, sachez simplement que j’étais encore plus exigeant à mon propre endroit. C’étaient des montagnes russes. J’adorais tellement gagner et perdre, il n’y avait rien de pire. Ça affectait vraiment la façon dont je menais ma vie. Mais j’ai été vraiment chanceux de jouer avec autant de coéquipiers formidables. Je pense souvent à eux et à quel point ils ont mis de la joie dans ma vie. »
 
Il a remercié ses entraîneurs, tout particulièrement son entraîneur des gardiens Benoît Allaire, qui a été à ses côtés pour chacune de ses 15 saisons avec les Rangers.
 
« Tu es le meilleur entraîneur et le meilleur ami qu’on puisse demander », a dit Lundqvist à l’intention d’Allaire, qui était présent dans la salle.
 
Il a remercié ses agents, Don Meehan et Craig Oster. Il a remercié le président du conseil des Rangers James Dolan ainsi que l’ancien directeur général et président Glen Sather, qui l’a repêché. Il s’est adressé aux partisans des Rangers pour leur parler de « l’amour et du soutien que vous m’avez montrés tout au long de ma carrière et que vous continuez de me montrer quand je vous croise souvent à New York et un peu partout dans le monde. »
 
Lundqvist est devenu émotif quand il a parlé de sa famille, à commencer par ses parents, sa mère Eva et son père Peter, ainsi que sa sœur Gabriella et son frère jumeau Joel. Il a qualifié Gabriella de sa plus grande partisane et il a fait savoir que l’impact que Joel a eu sur lui comme personne et comme joueur « ne peut être exagéré ».
 
Il s’est ensuite adressé à son épouse, Therese, ainsi qu’à leurs filles Charlise et Juli. Il les a remerciées pour leur amour et leur soutien. Il a indiqué que Therese a été son roc. 
 
« Le hockey a été quelque chose qui m’a guidé tout au long de ma vie, qui m’a donné un but, a affirmé Lundqvist. Je m’estime tellement chanceux d’avoir trouvé quelque chose d’aussi fort et passionnant, qui m’a autant passionné à un si jeune âge. Ça m’a tellement donné, bien plus que j’aurais pu l’imaginer. »
 
Quand il a quitté la scène, des gens dans la salle scandaient « Hen-rik, Hen-rik, Hen-rik », comme il a si souvent entendu les partisans des Rangers le faire au Madison Square Garden.

MIKE VERNON: « Eh bien, j’y suis »

Quand Mike Vernon a disputé son premier et seul match de la saison 1983-84, son intronisation au Temple de la renommée du hockey semblait être quelque chose d’absolument impossible.

« Onze minutes disputées, quatre buts accordés, bon pour un taux d’arrêts de ,333 et moyenne de buts alloués de 22,22, a souligné Vernon. Et ils m’ont quand même accepté ici. … C’était, je vous le confirme, un de mes pires creux de vague. »

Mais sa carrière a vite pris du mieux; il a ensuite pu aider les Flames de Calgary à remporter la Coupe Stanley en 1989. Il allait ensuite mettre la main sur un autre championnat avec les Red Wings de Detroit en 1997, quand il a aussi raflé le trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile à son équipe en séries éliminatoires.

Vernon a affiché un dossier de 385-273 avec 92 nulles en 781 matchs dans la LNH avec les Flames, les Red Wings, les Panthers de la Floride et les Sharks de San Jose.

Quand il a remercié ses quatre enfants, Vernon a noté qu’ils étaient trop jeunes pour se souvenir de lui comme joueur – bien qu’ils se soient familiarisés un peu avec la carrière de leur père grâce à un fait saillant qui se retrouvait sur l’écran de leur télé chaque fin de semaine.

« Ils me connaissaient d’abord et avant tout comme père, mais ensuite ils voyaient la séquence d’introduction de La Soirée du hockey avec le fait saillant où (Wayne Gretzky) marquait un but à mes dépens, a raconté Vernon. Chaque fin de semaine, les enfants le soulignaient et ils en riaient un bon coup. On aurait pu penser que c’était le seul but que ce gars-là ait jamais marqué. »

Il ne s’attendait pas à finalement mériter sa place au Temple de la renommée bien après que sa carrière de joueur ait pris fin en 2002.

« Et maintenant, que ça arrive 21 ans après la fin de ma carrière dans la LNH, c’est encore plus significatif pour ma famille et moi, bien plus que je pourrais vous le dire », a affirmé Vernon.

Au moment de remercier ses parents, Vernon a évoqué la question que sa mère lui avait posée une fois, après qu’il eut pris sa retraite.

« Maman, tu m’as demandé une fois si j’allais un jour me retrouver au Temple de la renommée ? Eh bien, j’y suis », a lancé Vernon. — Dave McCarthy

BETTMAN : Une cuvée d'« architectes du succès »

Le commissaire de la LNH Gary Bettman a souligné l'apport et l'impact de ces cinq joueurs et deux bâtisseurs au sport qu'est le hockey.

Gary Bettman a accueilli la cohorte de 2023 en établissant un lien commun entre les sept intronisés, à la suite d’une courte réflexion sur le récent décès de l’ancien gardien de but des Flyers de Philadelphie Roman Cechmanek et de la mort, survenue il y a un an ce mois-ci, du défenseur et membre du Temple de la renommée Borje Salming.

« Bien que nous soyons en deuil de ceux qui ne sont plus avec nous, ils continuent de vivre dans nos souvenirs, a déclaré le commissaire Bettman. Je vous invite à ne pas les oublier.

« La cohorte du Temple de la renommée du hockey de 2023 est vraiment remarquable. Mais ce qui me frappe, c’est que les cinq anciens joueurs et les deux bâtisseurs que nous honorons et intronisons ce soir ont tous une caractéristique commune : les sept ont tous été ce que j’appellerais des «architectes du succès» entre au Temple

« Je veux dire par cela que les sept ont tous mis en place les fondations pour que l’équipe atteigne un niveau d’excellence durable ou ont servi de pierre d’assise pour y arriver. Il est tout simplement difficile d’imaginer que les équipes où ils ont évolué, ou qu’ils ont dirigées comme entraîneur ou comme gestionnaire, auraient connu un tel succès sans eux. »

Le commissaire Bettman a évoqué la solidité et la vision de Pierre Lacroix et Ken Hitchcock, qui ont été intronisés dans la catégorie des bâtisseurs.

« Le regretté Pierre Lacroix, qui était plus grand que nature, a rassemblé un jeune noyau talentueux à Québec qui s’est épanoui au point de remporter la Coupe Stanley à deux reprises au Colorado, quand ce noyau a été renforcé à l’aide de quelques-unes de ses acquisitions les plus astucieuses », a fait remarquer le commissaire.

« Ken Hitchcock a immédiatement élaboré le cadre pour que ses joueurs à Dallas puissent connaître le succès, dès qu’il a pris les rênes de l’équipe en tant qu’entraîneur recrue. La présence de Ken a mené à cinq titres de section d’affilée et à deux finales de suite, en plus de la Coupe Stanley en 1999. »

Le commissaire s’est ensuite tourné du côté des cinq personnes intronisées dans la catégorie des joueurs.

« De l’Université du Minnesota-Duluth à la LCHF en passant par une douzaine de participations au Championnat du monde de la FIHG et quatre performances en or aux Jeux olympiques, Caroline Ouellette a passé toute sa carrière à ne faire que ça, gagner – et seulement gagner. Et à chaque fois, elle a offert le type de talent et de leadership qui se trouvent au coeur des équipes qui sont de niveau élite et qui remportent des titres », a-t-il affirmé.

« Pierre Turgeon a été un premier choix au repêchage qui a été à la hauteur de ce statut au fil de ses 19 saisons dans la LNH. Sa prolifique production à l’attaque comme marqueur et comme fabricant de jeux a pavé la voie à des saisons de résurgence et de longs parcours en séries éliminatoires pour les Sabres, les Islanders et les Blues, et il a tenu le flambeau bien haut en tant que capitaine des Canadiens. »

L’intronisation historique de trois gardiens, a indiqué le commissaire, fait peut-être en sorte qu’on peut qualifier la cérémonie de celle de l’année des cerbères, puisque c’est la première fois que trois gardiens de la LNH ont été intronisés en même temps.

« Mike Vernon a été à la hauteur quand ça comptait le plus et, ce faisant, il a mené deux équipes à des championnats qui ont défini – et redéfini – l’identité d’une concession : la Coupe Stanley de Calgary en 1989 et la première Coupe en 42 ans de Detroit en 1997.

« Un enfant prodige qui a remporté les trophées Calder et Vézina en tant que recrue à Buffalo, Tom Barrasso est devenu un champion à Pittsburgh, où son superbe niveau de jeu dans les matchs les plus importants a permis à ces puissants Penguins de remporter la Coupe Stanley pour les deux premières fois dans l’histoire de la concession.

« Et Henrik Lundqvist, dont la sublime combinaison de classe, de compétitivité et de brio dans un contexte de septième rencontre et de match pour la médaille d’or lui a permis de connaître une carrière emblématique sur Broadway avec les Rangers ainsi qu’à l’échelle mondiale avec la Suède. »

Le commissaire Bettman a parlé de l’ensemble de la cohorte d’intronisés comme étant « sept personnes vraiment inspirantes, qui ont toutes sans conteste mérité leur intronisation ce soir. »

Il a conclu en félicitant ceux qui ont été honorés chez les médias, Mark Mulvoy et Dan Rusanowsky.

« Cette fantastique cohorte mérite chaque distinction, toute notre admiration ainsi que le privilège d’avoir le titre de membre du Temple de la renommée du hockey. »

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