Le choc des générations à Chicago

Il y a une multitude de choses que les vétérans de la LNH doivent apprendre aux jeunes joueurs quand ils arrivent dans la Ligue. 

La plus importante? Probablement le jeu NHL 94.

En marge du retrait du numéro 7 de Chris Chelios, dimanche, les Blackhawks de Chicago ont pu s'adonner à quelques parties du jeu vidéo rétro, qui est non seulement un des meilleurs jeux vidéo de hockey de tous les temps, mais probablement un des meilleurs jeux vidéo, tous sports confondus. 

Évidemment, les Blackhawks ont été utilisés pour chaque match. Chelios était le deuxième défenseur le mieux coté à l’époque avec un 84, à égalité avec Phil Housley. Seul Raymond Bourque les devançait avec une cote de… 99.

Les réactions ont été filmées, et on a pu assister au choc des générations. La scène entre Nick Foligno et Connor Bedard, qui ont 17 ans de différence, était probablement la plus hilarante.

Foligno a soutenu que la pièce qui avait été montée sur mesure lui rappelait des souvenirs, pendant que Bedard n’avait jamais vu une console Sega Genesis avant ce moment précis. 

Quand la chanson thème iconique de NHL 94 s’est fait entendre, Foligno n’a pu s’empêcher de sourire, alors que Bedard fixait l’écran en tentant de comprendre comment fonctionnait le jeu. 

Le moment le plus cocasse a probablement été celui où Foligno a demandé à Bedard d’arrêter de peser sur les boutons de la manette afin qu’il puisse faire démarrer la partie. 

« Arrête, ne touche pas, laisse-moi faire », a-t-il lancé, une phrase qui a été dite des millions de fois par les grands frères dans les années 1990. 

Le DG des Blackhawks Kyle Davidson (né en 1988) s’est frotté à son conseiller et ancien joueur de l’équipe Brian Campbell (1979), et il a pris bien soin de se vanter de sa victoire de 6-2, dans laquelle le légendaire Jeremy Roenick a marqué quatre buts. 

La vidéo ne nous a pas permis de savoir qui a été le vainqueur entre Foligno et Bedard, mais il est probablement juste de penser que Foligno l’a emporté. Si le hockey d’aujourd’hui est un monde où les jeunes dominent, ce n’est certainement pas le cas à NHL 94.