Le numéro 7 de Chelios retiré lors d’une cérémonie émouvante 

CHICAGO – La cérémonie a commencé avec un montage vidéo de publicités et de nouvelles marquantes des années 1990, combinées à des photos et aux meilleurs moments de Chris Chelios au son des chansons Are You Gonna Go My Way, de Lenny Kravitz, et Animal, de Pearl Jam.

Les Blackhawks de Chicago ont remonté dans le temps pour retirer le numéro 7 de Chelios avant leur match contre les Red Wings de Detroit au United Center dimanche.

À LIRE AUSSI : L’honneur ultime pour Chelios dans la ville où il a grandi

Pat Foley, le descripteur des parties des Blackhawks de 1981 à 2006 et de 2008 à 2022, était le maître de la cérémonie, à laquelle ont assisté des légendes des Blackhawks ainsi que les joueurs et entraîneurs des Red Wings et des Blackhawks à leur banc respectif.

L’épouse de Chelios et sa famille étaient sur la glace pour les festivités, tout comme plusieurs anciens coéquipiers de Chelios chez les Blackhawks : Brian Noonan, Reid Simpson, Keith Carney, Gary Suter, Denis Savard, Tony Amonte, Ed Belfour et Jeremy Roenick.

Parmi les autres célébrités présentes, il y avait les anciens attaquants Wayne Gretzky et Brett Hull, l’ancien joueur de basketball Dennis Rodman, qui a remporté trois de ses cinq championnats dans la NBA avec les Bulls de Chicago (1996, 1997, 1998), ainsi que le chanteur du groupe Pearl Jam Eddie Vedder.

« Mon cœur n’a jamais quitté Chicago », a affirmé Chelios à la fin de la vidéo lui rendant hommage. « Et je suis de retour pour de bon. »

Chelios et sa mère, Susan, sont arrivés sur la glace à l’intérieur d’une Cadillac 1962 décapotable au son de la chanson Higher Ground de Stevie Wonder interprétée par Red Hot Chili Peppers. La foule du United Center s’est mise à scander « Cheli! Cheli! Cheli! »

« La chose la plus unique pour moi est que je suis l’un des deux seuls athlètes nés à Chicago dont le chandail est retiré dans leur ville natale. L’autre est une idole de jeunesse : Dick Butkus », a affirmé Chelios au sujet de l’ancien secondeur des Bears de Chicago, qui est décédé le 6 octobre. Le numéro 51 de Butkus a été retiré par les Bears le 31 octobre 1994.

Chelios a mentionné avoir vu les neveux de Butkus, Luke et Zach, dans un sauna local dimanche.

« Si ce n’est pas un signe de Dick, je ne sais pas ce que c’est », a-t-il lancé.

Chelios a été échangé des Canadiens de Montréal, qui l’ont repêché en deuxième ronde (40e au total) en 1981, aux Blackhawks le 29 juin 1990.

« J’ai appelé ma mère et mon père à San Diego et je leur ai dit : “Allez, on retourne à la maison” », s’est-il remémoré.

Chelios a ajouté qu’il a été ravi de voir les Blackhawks remporter la Coupe Stanley en 2010. Cinq joueurs de cette équipe championne étaient présents pour la cérémonie dimanche : les défenseurs Duncan Keith et Brent Seabrook – qui portait le numéro 7 pendant ses années à Chicago – et les attaquants Patrick Sharp, Marian Hossa et Patrick Kane, qui joue aujourd’hui pour les Red Wings.

« Ce gars-là va être reconnu comme le plus grand joueur de tous les temps né aux États-Unis », a dit Chelios au moment où la caméra filmait Kane au banc des Red Wings.

« Ce chandail paraît un peu drôle. Ne t’en fais pas, ça va finir par s’arranger. Tu vas être ici un jour, comme moi en ce moment », a dit Chelios en s’adressant à Kane, qui effectuait un retour à Chicago pour la première fois dimanche. « Mais ne me vole pas la vedette aujourd’hui, d'accord? »

Chelios a été échangé aux Red Wings le 23 mars 1999, remportant la Coupe Stanley deux fois là-bas (2002, 2008). Il a également soulevé la Coupe avec les Canadiens en 1986.

Chelios a conclu son discours en remerciant sa famille, qui l’a rejoint près d’un des filets alors que son no 7 était hissé dans les hauteurs du United Center sous les paroles de la chanson Tonight, Tonight de Smashing Pumpkins.

« Je n’ai pas toujours joué ici, a-t-il dit. Mais j’aime penser que j’y étais quand ils avaient le plus besoin de moi. »