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NEW YORK – Les Rangers de New York ont assuré leur place en séries éliminatoires de la Coupe Stanley grâce à un gain de 6-5 en prolongation contre les Flyers de Philadelphie mardi. Après le match, ils ne se sont pas comportés différemment que lors de leurs 47 victoires précédentes cette saison.

Il n’y a pas eu de célébrations, que des sourires, une appréciation du chemin qui a été parcouru, mais aussi une pensée pour la route qui reste à parcourir.

« Ce n’est que la première étape pour nous », a assuré le centre Mika Zibanejad.

La deuxième étape est de remporter le titre de la section Métropolitaine. New York (48-20-4) possède une avance de trois points sur les Hurricanes de la Caroline (45-21-7) avec un match en main.

« Nous sommes en pleine course avec la Caroline en ce moment pour le premier rang de notre section, a noté Zibanejad. Nous voulons finir premiers. »

Mercredi, les Rangers ont occupé le premier rang de leur section pour une 156e journée de suite. Il s’agit d’un exploit encore plus impressionnant que d’être la première équipe à assurer sa place en séries et la première à atteindre le plateau des 100 points.

Leur marque de commerce cette saison a été leur constance.

New York a trébuché quelque peu en janvier avec une fiche de 5-7-2, mais a conservé une fiche d’au moins quatre matchs au-dessus de ,550 au cours de tours les autres mois : 7-2-0 en octobre, 9-2-1 en novembre, 9-5-0 en décembre, 10-1-0 en février, et 8-3-1 jusqu’ici en mars avec deux autres matchs à disputer.

Les Rangers ont connu une séquence de 11 matchs avec au moins un point entre le 21 octobre et le 18 novembre (10-0-1) et ont établi un record d’équipe en signant 10 gains de suite entre le 27 janvier et le 24 février.

« D’avoir affiché autant de constance, ça témoigne de la qualité de notre groupe et de ce que nous voulions accomplir au début de la saison », a souligné le défenseur Adam Fox.

New York a signé trois victoires de suite sans deux défenseurs de leur top-4, Jacob Trouba et Ryan Lindgren, tous deux incommodés par une blessure au bas du corps. Les Rangers ont vaincu Philadelphie mardi en l’absence de quatre joueurs réguliers, dont le défenseur Erik Gustafsson (haut du corps) et le centre Alex Wennberg (raisons personnelles).

« Il y a eu une petite baisse de régime pendant environ 10 matchs en milieu de saison où je pense que nous aurions pu mieux jouer, mais j’aime la manière dont nous jouons en ce moment, a assuré l’entraîneur Peter Laviolette. Nous jouons très bien défensivement. Nous bataillons ferme. Nous patinons bien. Je crois que nos récents résultats sont le reflet de la manière dont nous jouons. »

Les Rangers ont signé 18 victoires après avoir accordé le premier but d’un match, ce qui les place à égalité au quatrième rang de la LNH à ce chapitre. Ils ont remporté sept matchs alors qu’ils tiraient de l’arrière en troisième période, ce qui leur vaut encore une fois une égalité au quatrième échelon de la ligue.

Ils montrent un dossier de 8-2-1 lorsque le pointage est égal après deux périodes, et de 10-4 dans les parties qui ont pris fin en prolongation.

« Toute l’année, nous avons trouvé des manières de revenir dans les matchs, a mentionné Zibanejad. Pour y parvenir, ce ne fut pas l’affaire d’efforts individuels, c’était parce que toute l’équipe jouait très bien. Nous sommes parvenus à élever notre jeu d’un cran et accomplir les petites choses dont nous parlons chaque jour depuis la première journée du camp d’entraînement. »

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de belles performances individuelles. Loin de là.

Artemi Panarin a récolté 102 points (43 buts, 59 passes), le plus haut total par un joueur des Rangers depuis que Jaromir Jagr a établi un record d’équipe avec 123 points en 2005-06.

Igor Shesterkin a rebondi après une première moitié de saison difficile, et il a conservé un dossier de 12-3-1 avec une moyenne de buts alloués de 2,24, un pourcentage d’arrêts de ,931 et trois blanchissages en 16 matchs depuis le 9 février.

Vincent Trocheck a obtenu 72 points (25 buts, 47 passes). Fox en a récolté 63 (15 buts, 48 passes) en 62 parties, dont 24 (sept buts, 17 passes) à ses 19 dernières rencontres.

Chris Kreider a inscrit 33 buts, et Alexis Lafrenière a établi un sommet en carrière avec 22 filets.

Tout ça découle des standards que les Rangers se sont fixés au camp d’entraînement. Ils souhaitaient être une équipe travaillante, acharnée et axée sur l’attaque, qui joue comme elle s’entraîne et qui possède une mémoire à court terme, qui parvient à rapidement oublier les victoires et qui tire des leçons de ses défaites afin qu’elles ne s’accumulent pas.

« Nous avons un plan pour accéder aux séries. Et je pense que si vous regardez trop loin vers l’avant quand vous mettez ce plan à exécution, ou si vous portez trop d’attention à ce qui s’est produit il y a quatre jours, vous pouvez vous égarer, a expliqué Laviolette. Il faut se concentrer sur ce que nous sommes en train de faire, et nos gars ont fait du très bon travail de ce côté. »

Les Rangers vont donc tourner leur attention sur leur prochain objectif : utiliser leurs dix derniers matchs pour consolider le premier rang de leur section, et peut-être même mettre la main sur le trophée des Présidents.

Laviolette a indiqué qu’il ne voulait pas utiliser ces 10 parties pour faire des tests avec des combinaisons de trios ou des paires de défenseurs dont il pourrait avoir besoin en séries.

Il aimerait mieux pouvoir compter sur Trouba, Lindgren et Gustafsson en santé, miser sur le retour de Wennberg et avoir une formation complète pour aborder la dernière ligne droite.

« J’aimerais mieux continuer avec ce que nous avons déjà bâti, a-t-il exprimé. Cette année, nous avons emprunté une direction qui nous satisfait pleinement jusqu’ici. Je ne veux pas modifier les choses et tenter des expériences. »

Surtout que les Rangers ont encore du pain sur la planche avant le début des séries le mois prochain.

« Oui, nous avons des objectifs plus élevés, mais si vous voulez soulever la Coupe Stanley un jour, vous devez d’abord participer aux séries, a philosophé Zibanejad. Nous n’avons pas encore terminé le travail. »

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