Drouin practice

BROSSARD - Jonathan Drouin a nettement amélioré ses statistiques dans le cercle des mises en jeu, en affichant notamment un taux d'efficacité de plus de 60% lors de ces quatre derniers matchs.

Face aux champions en titre de la coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh jeudi dernier, Drouin a gagné 78,6% de ses mises en jeu, un résultat plus que satisfaisant pour le jeune homme qui en est à une première année à la position de centre dans la LNH.
Mais que s'est-il passé?
«J'ai changé quelques choses, des petits détails. Ces temps-ci ça va vraiment bien. Je ne sais pas si les autres joueurs ont regardé des vidéos, mais je vais espérer que non. Ce soir, on joue contre le trio de [Aleksander] Barkov, c'est un très bon centre, ce sera un bon défi», a mentionné Drouin.
Au fait, pourquoi espère-t-il que personne n'a analysé sa technique lors des mises en jeu?
«Ce sont des petits changements, mais en ce moment ça fait la différence, alors je vais garder mon petit secret», a-t-il dit, sourire en coin.

Même son coéquipier et ami Nicolas Deslauriers n'en sait rien.
«Je suis souvent avec lui et je vois que dernièrement son pourcentage est vraiment haut dans les mises en jeu. Je ne sais pas ce qu'il a changé, mais tu vois qu'il joue mieux», a-t-il admis.
Deslauriers a souligné le travail de Drouin en désavantage numérique, un nouveau rôle qu'il est appelé à jouer.
«Les chances qu'il a d'être sur le désavantage numérique aussi, ce sont des grosses tâches. Contre Pittsburgh, il a pris des mises en jeu à 5 contre 3. Tu vois qu'il est confortable dans ce rôle. C'est sûr que ce n'est pas un rôle qu'il avait au début, mais il le prend à cœur. J'espère qu'il va continuer comme ça parce que depuis quatre ou cinq derniers matchs, ça va super bien», a mentionné le Québécois.

Le principal intéressé aime beaucoup ce nouveau défi à relever en infériorité numérique.
«J'ai joué un peu junior dans le temps, mais c'est différent, le junior et ici. C'est le fun de voir que le coacha confiance. Je pense que ç'a beaucoup rapport avec les mises en jeu. Quand elles vont bien, il sait que je vais bien», a dit le numéro 92, qui pivotait un trio avec Paul Byron et Brendan Gallagher à l'entrainement.
L'entraîneur-chef Claude Julien a évidemment lui aussi remarqué l'amélioration chez son jeune joueur.
«Il joue bien, il joue mieux, il est bon dans les mises en jeu. Tu récompenses des joueurs qui démontrent des choses qui leur donnent l'opportunité d'avoir plus de temps de glace [en jouant à court d'un homme]. Je pense que tout le monde est d'accord avec moi pour dire que Jonathan joue du bon hockey depuis quelques semaines, alors on en profite», a-t-il conclu.