Lorsque l'on regarde la liste des récipiendaires précédents, on peut dire que pour quatre d'entre eux, les rêves qu'ils ont réalisés sont d'envergure olympique.
Mélodie Daoust, Ann-Renée Desbiens, Marie-Philip Poulin et Lauriane Rougeau sont toutes d'anciennes gagnantes de la bourse et les quatre se battent actuellement pour les grands honneurs olympiques avec l'équipe canadienne de hockey aux Jeux de PyeongChang.
Pour la directrice générale de la FAEQ, Patricia Demers, ce n'est pas une coïncidence si 100% des joueuses québécoises de l'équipe sont d'anciennes boursières.
«C'est une preuve que le programme et la détection des meilleurs athlètes fonctionnent. Ça veut dire que les joueuses qui recevront des bourses à la fin de ce mois-ci sont les futures Marie-Philip Poulin et Mélodie Daoust, a souligné Mme Demers, qui est à la tête de cet organisme depuis 2016.
«C'est très important d'être là pour les athlètes à partir de ce moment. Ça donne un sens à ce qu'on fait.»
Être là pour ces jeunes étudiants-athlètes exceptionnels veut dire plus que de donner un chèque. La FAEQ offre l'aide de conseillers d'orientation et des ressources pour la recherche d'emploi - de l'aide avec les CV ou pour la préparation à une entrevue, par exemple - à tous les récipiendaires, et ce, à vie.
Il y aura 28 ex-récipiendaires de différents partenariats de la FAEQ aux Jeux olympiques 2018. Ces athlètes, et les milliers d'autres qui ont remporté des bourses d'études, savent quel genre d'impact peut avoir le soutien de la fondation pour les aider à naviguer vers l'équilibre parfois difficile entre le sport et l'école ou le travail - avant et après leur carrière sportive.
«Après les Jeux, ce sera l'heure de la retraite pour quelques-uns d'entre eux. Ce sera le temps de penser à la suite des choses et on sera là. On est là en ce moment pour ceux qui n'ont pas réussi à se qualifier, a expliqué Mme Demers, elle-même ancienne boursière.
«Pour les 28 qui sont là, il y en a 28 autres qui ont essayé fort, mais qui n'y sont pas parvenus. Pour les jeunes, ce n'est pas si grave, mais pour les plus âgés, il est temps de penser à la transition. On est là pour tous ceux-là. Évidemment, on est fiers lorsqu'ils participent aux Jeux, mais on est là pour chacun d'entre eux, qu'ils réussissent ou non.»