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BROSSARD – La semaine est partie en force pour les partisans des Canadiens.

Le directeur général du Club, Kent Hughes, a annoncé une transaction majeure lundi après-midi, clamant Patrik Laine ainsi qu’un choix de 2e tour en 2026 en échange du défenseur Jordan Harris.

Hughes et Laine se sont adressés aux médias suite au dévoilement de la nouvelle. Voici quelques citations marquantes de leurs points de presse respectifs :

Veuillez noter que les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Laine à propos de ce qui l’a convaincu du fait que Montréal serait un bon endroit pour lui :

Je ne pense pas qu’on ait eu à me convaincre de venir à Montréal. C’est le plus gros marché de hockey [de la Ligue]. J’ai déjà joué au Canada et j’ai adoré chaque minute, alors ça me manque d'y être, dans un endroit où le hockey est une priorité. Les gens adorent vraiment l’équipe et les joueurs, alors je n’ai pas vraiment eu besoin d’être convaincu. Je voulais vraiment venir à Montréal. Je connais la ville; je sais à quel point [les partisans] aiment l’équipe et à quel point ils sont passionnés.

Laine quant à ses habiletés de marqueur :

Je ne veux pas revenir au jeu en tant que marqueur de 30 buts. Je veux en marquer 40-50. Vous savez, je l’ai déjà fait et ce n’était pas de la chance, mais il n’y a pas que ça. Je veux venir ici et faire tout ce qu’il faut pour contribuer [au succès] de l’équipe et la faire gagner. Que je marque 50 ou 20 buts, pourvu que l’équipe gagne, c’est tout ce que je veux. Je veux juste gagner.

Patrik Laine au sujet de son échange à Montréal

Laine au sujet de mettre à profit ses huit années d’expériences dans la LNH au service de la jeune équipe des Canadiens :

Je pense que j’en suis rendu à ce point dans ma carrière où je peux aider ces jeunes joueurs, parce que ça fait quelques années que je suis là et j’ai du vécu. Alors, j'espère être utile dans le vestiaire et amener mon expertise sur la glace et ramener la coupe à Montréal. C’est mon objectif, en ce moment.

Laine à propos de sa santé mentale et physique :

[Mon épaule] va bien. On vient tout juste de me donner feu vert pour patiner et j’ai déjà commencé. Je n’ai pas eu de problèmes; je peux encore tirer une « grosse garnotte », alors il n’y a pas de problème de ce côté-là. C’est sûr qu’il me reste encore un mois avant le camp, alors j’ai encore beaucoup de temps pour m’ajuster. Mais, en général, je me sens bien en ce moment. Je n’ai aucune préoccupation à propos de mon corps et de mon mental, alors je me sens dans un très bon état d’esprit dans l’ensemble.

Kent Hughes sur l'acquisition de Patrik Laine

Hughes à savoir ce qui l’a convaincu que Laine était prêt à jouer dans un marché comme Montréal :

Avant tout, les commentaires de Patrik étaient que les choses sur lesquelles il ressentait le plus besoin de travailler n’étaient pas reliées au hockey, et il a très confiance en ses habiletés en tant que joueur de hockey. L’une des choses qu’il a mentionnées à plusieurs reprises au cours de notre discussion était qu’il voulait faire partie de quelque chose. [...] On recherche justement des gens qui veulent faire partie de quelque chose et de ce qu’on essaie de bâtir. Ce n’est pas pour moi, ce n’est pas pour Jeff Gorton, ce n’est pas pour Geoff Molson et ce n’est pas pour un joueur en particulier; c’est pour nous tous en tant qu’organisation, et Patrik nous a donné l’impression qu’il voulait en faire partie.

Hughes au sujet d’avoir parlé à Laine en plus d’avoir consulté son dossier médical avant d’effectuer l’échange :

Don Waddell (le directeur général des Blue Jackets) a eu l’amabilité de nous laisser parler à Patrik, et c’est ce que Jeff Gorton, Martin St-Louis et moi avons fait ce weekend pour mieux comprendre son cheminement jusqu’à aujourd’hui, les obstacles qu’il a rencontrés et ce qu’il a fait pour les surmonter. On était très satisfaits après cette conversation. [...] Patrik et Don ont également eu la gentillesse de nous laisser jeter un coup d’œil à son dossier médical et d’avoir les discussions qu’on jugeait nécessaires avant d’aller de l’avant. Chaque personne concernée s’est sentie très satisfaite. On lui a également parlé de Montréal et de la pression qui vient du fait de jouer dans ce marché. Comme je l’ai dit, il n’était pas intimidé. En fait, je crois qu’il pense que c’est le genre de marché dans lequel il veut jouer.

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