Que penses-tu des bagarres au hockey?RJ :Je déteste quand les joueurs se frappent avec leur bâton ou des choses du genre. Fais-le d'homme à homme comme dans le temps. Si tu ne veux pas, refuse de te battre. Si tu acceptes, fais-le avec tes poings et non ton bâton. Ça fait partie du sport. C'est ce qui le rend si amusant.
Tu travailles depuis longtemps avec Jean Pascal, qui a souvent affirmé que tu étais son idole. Quel genre d'élève est-il?RJ :Je l'adore à mourir. J'aime le fait qu'il m'admirait et qu'il veuille suivre mes traces. J'ai eu des standards élevés durant ma carrière et il veut la même chose. Je l'apprécie et j'aime l'aider pour qu'il atteigne le même niveau. Je suis très enthousiaste chaque fois que je l'aide parce qu'il veut toujours apprendre. C'est l'élève parfait. Je viens ici, je lui montre des choses et lorsque je reviens, il sait comment les faire. Mon boulot se termine après ça. Il écoute attentivement et assimile ce que je lui enseigne.
Pendant plusieurs années, tu étais considéré comme étant le meilleur boxeur livre pour livre de la planète. Si l'ancien champion livre pour livre Floyd Mayweather fils et toi aviez été dans la même catégorie de poids, qui aurait remporté un combat entre vous deux?RJ :Je l'aurais battu. Sans aucune hésitation. C'est en raison de son style. Les gens doivent comprendre qu'il se battait de la même façon que James Toney, mais il n'est pas aussi puissant que lui. Donc si James ne pouvait me battre, comment Floyd aurait-il pu faire différemment? Il aurait essayé de me donner un ou deux coups de poing à la fois, mais j'avais une meilleure défense que lui et je bougeais mes pieds rapidement. Il n'aurait pas pu m'atteindre avec ses combinaisons et il n'était pas très puissant, donc comment m'aurait-il battu?
Tu as connu une illustre carrière, réussissant pas mal tout ce qui pouvait être accompli. Qu'est-ce qui te motive à continuer à l'âge de 48 ans? Est-ce que te battre jusqu'à ce que tu sois dans la cinquantaine comme l'a fait Bernard Hopkins est un de tes objectifs?RJ :Je ne sais pas si je vais le faire jusqu'à 50 ans, mais je suis toujours aussi motivé à aller chaque jour au gymnase. Je me sens bien et c'est le plus important. Ce qui est primordial est que mon corps continue de résister. S'il le peut, tout ira bien. Dans le cas contraire, ce sera le temps pour moi de prendre ma retraite.