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MONTRÉAL - Noël approche : la température se rafraîchit, Montréal s’est couverte de neige, et les Canadiens étaient de retour dans la communauté pour l’annuelle visite de l’équipe dans les hôpitaux. 

Trois établissements de santé de la région de Montréal, soit le CHU Sainte-Justine, l’Hôpital de Montréal pour enfants ainsi que les Hôpitaux Shriners pour enfants – Canada, ont accueilli des groupes composés de quelques joueurs du Tricolore, mardi, afin de partager la magie des Fêtes. Près de 400 enfants ont reçu la visite des joueurs, qui ont amené des cadeaux, passé un peu de temps avec les parents, et même décoré des biscuits de Noël virtuellement avec un groupe de patients.  

« C’est spécial. Tu n’as jamais vraiment la chance d’aller faire ça lors d’une journée ordinaire, en tant que personne ordinaire, alors le moins qu’on puisse faire, c’est y aller et redonner à ces enfants à l’approche du temps de Noël », a souligné le défenseur Kaiden Guhle. « On sait qu’ils traversent une période difficile et, encore une fois, le moins qu’on puisse faire, c’est mettre un sourire sur leur visage. Noël est censé être un moment joyeux, alors tout ce qu’on peut faire pour leur changer les idées afin qu’ils puissent avoir des pensées heureuses le temps d’une journée est spécial. On est très chanceux et reconnaissants de pouvoir faire ça aujourd’hui. »

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**PHOTOS : Visite des hôpitaux**

La tradition annuelle de la visite des hôpitaux remonte à plus de 50 ans, depuis que Jean Béliveau l’a instaurée, et il s’agit toujours d’un moment mémorable dans l’horaire chargé du mois de décembre. Les Canadiens ont enfilé leur chandail d’entraînement à Brossard en matinée, mardi, avant de le troquer pour un chapeau de Noël dans l’après-midi, alors qu’ils avaient congé de match.

« En tant qu’athlète professionnel, surtout ici, à Montréal, c'est une opportunité, mais c'est aussi un – comment je pourrais dire ça – c'est notre devoir », a expliqué l’entraîneur-chef Martin St-Louis. « C'est notre devoir de donner du temps à du monde qui est dans une situation difficile. Donc, si on peut aller remonter le moral et prendre ce temps-là, c'est notre devoir. »