Les trois cas ne sont qu'un échantillon de ce qu'a eu la direction - et surtout, l'infirmerie - du Tricolore à gérer cette saison. Max Pacioretty, Carey Price, Phillip Danault, Victor Mete, Shea Weber, Andrew Shaw, Ales Hemsky, Artturi Lehkonen et David Schlemko, entre autres, ont tous dû s'absenter pour de longues périodes ou tout simplement mettre fin à leur saison dans certains cas.
«C'est le genre d'année qu'on a eue. C'est incroyable, le nombre de blessures et de types de blessures. Lorsqu'on a commencé la saison, on croyait qu'on avait assez de vétérans et assez d'expérience pour intégrer des jeunes joueurs, être en mesure de compétitionner et obtenir notre place en séries. Beaucoup de choses se sont passées depuis», a convenu Julien.
Les nombreux mouvements de personnel dans le vestiaire ont d'ailleurs eu un effet sur l'enseignement de Claude Julien, qui s'attendait à être bien plus avancé à ce stade-ci de la saison.
«L'an passé, je suis arrivé et mon rôle était de replacer l'équipe en vue des séries. Je ne faisais pas vraiment d'enseignement, j'essayais plus de gérer la fin de la saison. Cette année, on voulait enseigner un peu plus, définir nos attentes, mais c'est devenu de plus en plus difficile avec tout le mouvement de personnel, a expliqué le pilote de la formation montréalaise.
«Même encore aujourd'hui, je fais des choses dans nos sessions d'avant-match que probablement trois quarts des joueurs savent, mais je le montre encore parce que trois ou quatre gars n'étaient pas ici au début et je veux m'assurer que tout le monde comprend. Tu enseignes quand même, mais tu enseignes souvent les mêmes choses en raison de la rotation des joueurs. C'est probablement ce qui a été plus difficile. Habituellement, à ce stade-ci de la saison, tu passes à la prochaine étape de ce que tu veux que ton équipe améliore. Ici, on a fait beaucoup de répétition.»