Le gardien de 31 ans est donc lié aux Canadiens jusqu'à la fin de la saison 2018-2019.
Le directeur général Marc Bergevin a bien aimé ce qu'il a vu de son gardien substitut depuis le début de la saison et songeait depuis le mois dernier à lui soumettre une nouvelle offre. Les négociations étant permises depuis le 1er janvier, l'entente s'est conclue rapidement.
«On est satisfaits de son travail et à 31 ans, il est encore jeune. Le montant est aussi idéal pour notre masse salariale. Il a offert de belles performances jusqu'à maintenant. On est contents», a souligné Bergevin, qui a rencontré les médias lundi matin à Brossard.
Quant au principal intéressé, il est très heureux de cette signature, même s'il assure que rien ne changera pour lui, car sa tâche reste la même jour après jour.
«Je suis simplement excité d'être de retour. C'est un bon groupe, une chance de faire quelque chose de spécial et je veux simplement en faire partie. C'est probablement la meilleure organisation que j'ai connue. De la façon dont on est traités ici, je ne pourrais demander mieux», a dit Montoya, qui présente une fiche de 4-4-2 et un jeu blanc en 11 matchs avec le Tricolore cette saison.
Le D.G. du Tricolore a précisé que sa décision n'avait pas été prise en vue du repêchage d'expansion avec l'arrivée des Golden Knights de Los Angeles, alors que son équipe doit avoir un gardien sous contrat - Carey Price possède une clause de non-mouvement et Charlie Lindgren n'a pas à être protégé.
«Je ne ferais pas signer une entente de deux ans à un gars juste parce que je dois le rendre disponible au repêchage. Tu peux trouver ce genre de gardiens en avril ou en mai. C'est basé sur ses performances. Vous avez vu à quel point ses coéquipiers étaient excités pour lui après le match gagné en Floride. C'est un bon coéquipier», a précisé Bergevin, à propos de son gardien, qui affiche une moyenne de buts alloués de 2,74, et un taux d'arrêts de ,909 en 2016-2017.
Montoya a connu un match difficile, la défaite de 10 à 0 à Columbus, mais Bergevin a rappelé que son gardien avait quand même été solide en début de match et que c'est toute l'équipe qui s'est écroulée ce soir-là.
«Si tu enlèves ce match, il a été excellent en général», a-t-il mentionné.
Originaire de Chicago, Montoya s'est joint au Tricolore le 1er juillet dernier à titre de joueur autonome. Choix de premier tour des Rangers de New York, sixième au total, en 2004, il a également porté les couleurs des Coyotes de Phoenix, des Islanders de New York, des Jets de Winnipeg et des Panthers de la Floride.
«Big Cubano» montre un dossier de 59-44-20 en 147 matchs de saison régulière depuis ses débuts dans la LNH en 2008-2009.
De la profondeur
La position de gardien de but en est une solide dans l'organisation des Canadiens. Si Carey Price et Montoya forment un duo fiable à Montréal, la relève semble elle aussi prometteuse, avec Lindgren, qui se démarque à sa première saison dans la Ligue américaine, et Michael McNiven, qui connaît une excellente saison chez les juniors.
Bergevin a toutefois souligné qu'un gardien de but devait avoir quelques saisons d'expérience chez les professionnels avant d'être prêt à faire le grand saut.
«En général, un gardien prend environ trois années dans la Ligue américaine avant d'être vraiment établi, d'être prêt pour la LNH. Ça prend du millage pour un gardien de but. Charlie est une recrue et il va extrêmement bien. Zach Fucale a gagné la Coupe Spengler, ce qui est bon pour sa confiance et McNiven a une bonne année dans le junior. Notre profondeur dans le filet est très bonne», a-t-il dit.