Anderson sur sa relation avec Jonathan Drouin et l'importance de la santé mentale:
« Je pense que la santé mentale est un sujet important dernièrement, et pas beaucoup de gens à l'externe savent ce que nous, en tant qu'athlètes, vivons jour après jour. Et tout le monde dit: «Vous faites beaucoup d'argent, etc. Vous devriez être capables de gérer ça.» Mais, c'est tout le reste, ce qui vient avec. Comme les réseaux sociaux. Je ne dis pas que c'est à cause des réseaux sociaux que Jo [Drouin] a fait une pause ou quoique ce soit. Mais je suis fier de lui, qu'il ait pris du recul et qu'il se soit soucié de sa santé. C'est la chose la plus importante à faire dans une situation comme celle-là. Et il a fait la bonne chose. J'ai eu la chance d'être l'un de ses proches amis l'an dernier, et de garder le contact avec lui et de, chaque jour, prendre de ses nouvelles. On ne parlait même pas de hockey; on parlait de la vie et de ces choses-là. Juste pour qu'il sente qu'il faisait encore partie de l'équipe. Puis, quand je suis revenu à Montréal, cette année, avec environ trois semaines d'avance, j'essayais de trouver un logement, et le premier message que j'ai reçu venait de Drou. Il m'a accueilli chez lui, avec sa copine, et il m'a fait rester avec lui. La détermination qu'il avait, quand je vivais chez lui, il s'entraînait le matin et je l'accompagnais, puis il patinait l'après-midi. Quand on revenait finalement à la maison, il disait: «On s'entraîne encore. J'ai demandé à l'entraîneur de venir ici.» J'étais comme: «Vas-tu faire une pause, aujourd'hui?» Il était si déterminé, sachant qu'il avait été absent pour, vous le savez, un certain temps. C'était comme ça sans arrêt, chez lui. C'était agréable de le voir à nouveau concentré et déterminé. Il n'y a vraiment personne que je connaisse qui aime autant le hockey que Drou. C'est génial de le revoir ici. Il a un grand sourire. Il est content. Les gars sont contents. Il amène cette énergie à notre vestiaire. Alors, je suis très excité de ravoir Drou parmi nous. »