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MONTRÉAL – Les partisans du Tricolore connaissent bien le nom de Koivu.

Après tout, Saku a occupé le poste de capitaine des Canadiens pendant 10 ans de 1999 à 2009. Mais, cet été, les partisans ont fait la connaissance d'un nouveau Koivu : le fils de Saku, Aatos.

L’attaquant de 18 ans a été sélectionné au 70e rang au total par les Canadiens au Repêchage 2024 de la LNH, et récemment, l’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec le Finlandais afin de discuter un peu de hockey, de Juraj Slafkovský et de nage en eaux glacées.

Veuillez noter que les questions et les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

La journée du Repêchage, avais-tu un bon pressentiment que les Canadiens clameraient ton nom?

Quand j’ai vu que Montréal avait le prochain choix, je savais qu’il y avait des chances, parce qu’ils m’avaient révélé leur intérêt lors de la Séance d’évaluation de la LNH. […] Je n’ai pas entendu mon nom à la télévision, mais ma mère a sauté et s’est mise à crier. Elle était comme : « Oh, mon Dieu, oh, mon Dieu! » J’ai dit : « Pourquoi cries-tu? » Puis, j’ai vu mon nom à la télévision, j’ai sauté en l’air et j’ai vu mon père sauter aussi, puis tout le monde. C’était un moment incroyable. Je n’oublierai jamais ça. Je ferais pratiquement n’importe quoi pour le vivre à nouveau. C’était très, très spécial pour ma famille et moi.

Quel est le plus gros impact que ton père a eu sur ta carrière de hockeyeur?

Honnêtement, simplement son soutien. Il a toujours été à mes côtés, et c’est quelque chose dont je suis très reconnaissant. Je pense que c’est ainsi que ça devrait être. À la maison, il a essayé de rester un papa, et je préfère ça. Même s’il a eu une carrière dans le hockey, et qu’il en connaît beaucoup sur ce sport, il essaie quand même de rester un père. Si j’ai des questions, je peux toujours les lui poser et il sera toujours honnête avec moi. Il veut assurément aider, mais il ne veut pas trop pousser la note et constamment parler de hockey, et je préfère ça comme ça.

Quel est l’élément du jeu de ton père que tu reconnais le plus dans le tien?

Jouer dans les deux sens de la patinoire. Il a toujours été un centre responsable qui jouait dans les deux sens de la patinoire, et je me considère aussi comme un joueur responsable qui joue et veut jouer dans les deux directions, pas seulement parce que je le dois, mais parce que je veux le faire.

Aatos-and-Saku

Porter le nom de Koivu sur ton chandail vient inévitablement avec de la pression. Comment utilises-tu ça comme source de motivation?

Quand j’étais jeune, je ressentais un peu de pression parce que j’étais beaucoup plus petit et, pour être honnête, pas aussi bon que les autres. Donc, je me demandais un peu : « Pourquoi ne suis-je pas aussi bon alors que mon papa et mon oncle l’étaient? » Mais, depuis que j’ai grandi, que je suis devenu plus fort et que je me suis développé comme je le devais, je vois maintenant juste ça comme une motivation. Je ne veux pas être seulement connu comme étant le fils de Saku, parce que je veux bâtir ma propre réputation. Je crois que je peux y arriver, et je pense que je peux devenir un joueur encore meilleur que l’ont été mon père et mon oncle. Donc, ça me motive assurément à faire ma propre réputation.

As-tu une idée de quand tu auras l’occasion de venir en visite à Montréal, et quelle est l’une des choses que tu as hâte de revivre ici?

Ce sera probablement l’été prochain, pour le camp de perfectionnement. Je pense que j’y serai si j’obtiens une invitation de la part de l’équipe. Je ne me souviens pas de grand-chose à propos de la ville. Bien, le Centre Bell oui, évidemment, qui pourrait oublier ça? Il y a certaines choses dont je me souviens, mais pas tant que ça, donc je suis excité de tout voir. Les gens parlent beaucoup de combien la ville est extraordinaire, y compris mon père. Il a souvent dit qu’elle était super, et je n’ai entendu que du positif de sa part.

As-tu déjà rencontré Juraj Slafkovský lorsqu’il jouait pour le TPS Turku (l’équipe de Koivu actuellement) dans la Liiga?

Oui! Il ne s’en souviendra probablement pas, mais c’est certain que je m’en souviens, parce que tout le monde savait qui il était et la vedette qu’il était avec le TPS Turku. Je l’ai rencontré à quelques occasions; je me souviens de lui, mais si vous lui demandez, je doute qu’il se souvienne de moi. [rires]

Qu’aimes-tu faire lorsque tu as une journée de congé?

On m’a posé cette question à la séance d’évaluation. Par exemple, aujourd’hui, j’ai une journée de congé et je vais aller nager en eaux glacées. Donc d’abord, tu vas dans le sauna, puis, l’eau est complètement gelée, donc tu fais un trou dans la glace et tu vas y nager dès que tu sors du sauna. Ç’aura peut-être l’air bizarre pour certains, mais c’est quelque chose de commun ici.