« Le fait d'avoir un aussi grand nombre de légendes dans le bâtiment en même temps représentait quelque chose de spécial. Quand je vois les photos, je me dis que je suis bien content de les avoir comme souvenirs. Je vais peut-être les encadrer, parce que c'est le genre de chose qui n'arrive pas à tous les jours, a souligné Tatar. J'ai vraiment aimé porter son chandail. »
À l'approche de la Réunion, le meilleur pointeur des Canadiens cette saison a cherché à en apprendre le plus possible sur l'illustre carrière de Richard.
Il a même consulté un des anciens coéquipiers de ce dernier - le membre du Temple de la renommée Yvan Cournoyer - pour recueillir quelques infos de plus.
« Pour être bien honnête, j'essayais d'en savoir le plus possible avant de porter son chandail. Yvan m'a parlé du genre de meneur qu'était Henri, de son surnom, celui de 'Pocket Rocket'. Je voulais connaître toute l'histoire, a expliqué Tatar. Il a dit que c'était un grand leader, que tout le monde dans la Ligue respectait, et que c'était bien de l'avoir comme coéquipier. Il a fait partie d'une dynastie des Canadiens que les partisans n'oublieront jamais. Je voulais juste en savoir un petit peu plus avant de porter le chandail d'un joueur d'une telle envergure. »
Ce qui est toute une marque de respect en soi.
« Tout le monde aurait voulu être comme lui, pas vrai ? Avec tout le succès qu'il a connu dans la LNH avec l'organisation des Canadiens… Il a remporté la Coupe Stanley plus souvent que tout autre joueur dans l'histoire », a noté Tatar, en faisant allusion aux 11 conquêtes de la Coupe Stanley par Richard, un record de la LNH, au cours de son séjour de 20 ans avec le club montréalais. « C'est difficile à battre, et ce serait un objectif que tout joueur rêverait d'atteindre. »