En l'absence du défenseur format géant, le jeu de puissance a dû s'adapter sans son quart-arrière, qui a inscrit 12 de ses 17 buts la saison dernière avec l'avantage d'un homme.
«C'est un gros morceau de notre jeu de puissance, il possède l'un des meilleurs tirs de la Ligue, mais on a aussi beaucoup de joueurs talentueux, a poursuivi Mete. On bouge la rondelle assez vite et les joueurs adverses se retrouvent hors position. On ouvre les lignes de tir et de passe et on essaie de décocher dès que possible.»
Et pour le moment, le Tricolore a relevé le défi avec brio. La preuve? L'attaque à cinq a réussi à convertir cinq de ses dix occasions le week-end dernier contre Anaheim et Ottawa.
«Quand Shea s'est blessé, ça nous a enlevé une arme à la ligne bleue, on l'a ressenti. Mais ces temps-ci, le jeu de puissance fonctionne bien, tout le monde a un travail et le fait bien, a souligné Jonathan Drouin, qui joue surtout, lui, le rôle du distributeur de rondelles.
«Des soirées, Chucky [Alex Galchenyuk] va faire beaucoup de lancers sur réception, des fois on utilise plus Max [Pacioretty]. La fin de semaine dernière avec [Jeff] Petry, comment il dirigeait le jeu de puissance, c'était beau à voir.»