NEWARK, New Jersey – Quinn Hughes déborde de confiance, comme il se doit avec la saison qu’il connaît et la carrière qu’il est en train de tracer.
« Oui, j’ai fait certains progrès, mais je fais des progrès chaque année, a soutenu le défenseur des Canucks de Vancouver. Je considérais que je jouais à un haut niveau également l’an dernier. J’essaie de poursuivre sur cette lancée. »
Cette lancée permettra à Hughes de participer au Match des étoiles de la LNH 2024 Rogers qui sera présenté au Scotiabank Arena de Toronto le 3 février. Le défenseur vedette a été choisi pour représenter les Canucks à Toronto.
La LNH a sélectionné un joueur par équipe et les partisans ont voté pour élire les 12 derniers participants à l’événement. C’est de cette façon que les coéquipiers de Hughes, les attaquants Elias Pettersson, J.T. Miller et Brock Boeser, ainsi que le gardien Thatcher Demko, ont obtenu leur billet pour y être. Mais leur capitaine avait été le premier choix.
C’est difficilement contestable.
À l’aube du match des Canucks dans le cadre de « Hockey Day in Canada » contre les Maple Leafs de Toronto, samedi (19 h HE; SN), le jeune homme de 24 ans est à égalité avec Cale Makar de l’Avalanche du Colorado avec 53 points (11 buts, 42 passes) en 45 matchs. Il a déjà marqué plus de buts en 45 rencontres qu’il n’en avait inscrits dans ses quatre saisons précédentes. Il affiche un différentiel de plus-33 et il est utilisé en moyenne 24:26 par partie.
« J’ai regardé la façon dont il s’est développé dans les cinq dernières années et plus, je vois tout le travail qu’il met à l’ouvrage pendant l’été », a mentionné Luke Hughes, le frère cadet de Quinn qui évolue avec les Devils du New Jersey. « La façon qu’il a de surprendre ses adversaires et de passer la rondelle, de faire des entrées de zone, de faire en sorte que les jeux difficiles aient l’air faciles, ça montre qu’il est un joueur incroyable, un des meilleurs défenseurs de la Ligue. »
Questionnez Hughes sur son jeu défensif et il passera à l’attaque pour faire taire quiconque veut remettre en question ses capacités dans sa propre zone.
« Il y a deux ans, j’avais un différentiel de plus-10, l’an dernier de plus-15, et je jouais 25-26 minutes par soir », a dit Hughes. « Alors je pense que j’ai fait mes preuves dans les dernières années. »
À ce moment, il atteignait plus-26.
« Il faut que ça continue de monter », a-t-il dit.
C’est ce qu’il a fait.
« Il peut jouer beaucoup mieux que ce que les gens pensent en défensive, a noté l’ancien défenseur Sergei Gonchar, qui travaille quotidiennement avec Hughes à titre d’entraîneur de développement de la défensive des Canucks. Il est sur la glace dans les situations critiques et il s’est fait un devoir de s’améliorer dans cet aspect du jeu. Il s’est amélioré depuis le début de la saison. Je n’avais pas réalisé à quel point il pouvait être bon. Souvent, les gens ne parlent que de ses prouesses offensives. Personne ne se souvient de son jeu défensif. »
Selon Gonchar, Hughes met à profit sa vitesse et son positionnement de bâton en défensive, ce qui mène à davantage de possession de rondelle.