Poolers : Roslovic prend ses aises dans la Grosse Pomme

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

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EN HAUSSE

Jack Roslovic, Rangers de New York (A) : Roslovic a eu besoin de trois matchs pour se mettre en marche avec sa nouvelle équipe, mais à ses quatre dernières rencontres, il a récolté quatre points (un but, trois passes). Il complète un trio à 5-contre-5 avec deux des quatre meilleurs pointeurs des Rangers – Chris Kreider (64) et Mika Zibanejad (58) – et il obtient un peu de temps de jeu en avantage numérique sur la deuxième unité. Tout est en place pour une bonne fin de saison pour lui, d’autant que les Rangers vont se mesurer à des équipes qui sont à l’extérieur du portrait des séries dans huit de leurs 13 dernières parties. Ils seront largement favoris dans ces duels, notamment sur le plan offensif.

Cam York, Flyers de Philadelphie (D) : York affiche un rythme de production de presque un point par match depuis le 25 février, avec 10 points (trois buts, sept passes) en 11 rencontres, ce qui fait de lui le huitième défenseur le plus productif de la LNH durant cette séquence, à égalité avec cinq autres joueurs. York est plus employé que jamais par l’entraîneur John Tortorella, puisque les Flyers ont échangé le défenseur Sean Walker à l’Avalanche du Colorado et qu’ils doivent se débrouiller sans les arrières Nick Seeler, Rasmus Ristolainen et Jamie Drysdale. Sans surprise, York a joué plus de 25 minutes par match quatre fois en cinq sorties depuis la date limite des transactions, donc il ne faut pas se surprendre de le voir mettre des points au tableau. York est aussi utilisé sur la première vague du jeu de puissance des Flyers, mais il n’a qu’un point dans cette facette du jeu en 11 rencontres, ce qui signifie qu’il pourrait être encore plus productif si ça devait débloquer pour lui avec l’avantage d’un homme.

Justus Annunen, Avalanche du Colorado (G) : Derrière une équipe dominante, Annunen vient de signer la victoire à ses quatre derniers matchs, séquence au cours de laquelle il a signé deux blanchissages et maintenu un pourcentage d’arrêts de ,959 avec une moyenne de buts alloués de 1,25. L’entraîneur Jared Bednar semble avoir comme objectif de reposer son gardien numéro un Alexandar Georgiev en vue des séries éliminatoires de la Coupe Stanley parce qu’il a donné le filet à Annunen dans quatre des neuf dernières rencontres de l’équipe. Il faut donc s’attendre à ce que le Finlandais soit un peu plus occupé d’ici la fin de la saison, lui qui pourrait voir de l’action contre des équipes de bas de classement, comme les Blue Jackets de Columbus (vendredi et le 1er avril) ainsi que les Canadiens de Montréal (mardi), notamment. D’ici la fin de la saison, l’Avalanche va disputer six matchs contre des équipes qui ne sont pas en séries au moment d’écrire ces lignes.

EN BAISSE

Mats Zuccarello, Wild du Minnesota (A) : Zuccarello a récolté seulement cinq passes en 11 matchs depuis le 27 février, une séquence au cours de laquelle il a été blanchi à huit reprises. Son ralentissement correspond à peu près au moment où l’entraîneur John Hynes a choisi de le muter à l’aile droite de la deuxième unité, ce qui fait en sorte qu’il n’a plus Kirill Kaprizov comme compagnon de trio. Matt Boldy lui a été préféré sur le flanc droit de la première ligne, et c’est lui qui en profite avec six points, dont cinq passes, lors des six dernières parties. Zuccarello évolue toujours sur la première vague du jeu de puissance du Wild, donc il n’a pas perdu toute valeur dans un pool, et il faut souligner qu’il joue de malchance. Il a décoché 24 tirs en 11 matchs sans trouver le fond du filet.

Simon Nemec, Devils du New Jersey (D) : Nemec n’a que deux points (un but, une passe) à ses 11 derniers matchs et il n’a pas contribué de façon importante dans aucune autre catégorie, mis à part les tirs bloqués (27). Il est cantonné à la deuxième vague du jeu de puissance, et son entraîneur l’a même laissé de côté pour un match contre les Panthers de la Floride le 5 mars dernier. Les Devils sont capables du meilleur comme du pire depuis quelque temps, eux qui ont inscrit deux buts ou moins dans six de leurs 12 dernières rencontres, ce qui n’aide aucun de leurs joueurs dans vos pools, encore moins Nemec.

Alex Lyon, Red Wings de Detroit (G) : Il y a à peine un mois, Lyon était l’un des gardiens de l’heure dans la LNH avec sept victoires en dix matchs (7-2-1) entre le 25 janvier et le 27 février, mais depuis, il est incapable de gagner. Le gardien américain n’a pas signé la victoire à ses sept derniers départs, conservant une moyenne de 4,97 avec un taux d’efficacité de ,857. Lyon et les Red Wings ont échappé des matchs qu’ils n’avaient pas le droit de perdre, notamment contre les Sabres de Buffalo et les Coyotes de l’Arizona, deux fois. Une première participation aux séries depuis 2016, qui semblait presque acquise il y a quelques semaines, est maintenant tout sauf certaine. Les Red Wings en auront plein les bras pour terminer le mois de mars avec des affrontements contre les Predators de Nashville (samedi), les Capitals de Washington (mardi), les Hurricanes de la Caroline (28 mars) et les Panthers de la Floride (30 mars), donc il vaut mieux éviter Lyon ou tout autre gardien de Detroit.