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Le repêchage 2024 Upper Deck se tiendra les 28 et 29 juin à la Sphère de Las Vegas. La première ronde sera présentée le 28 juin (19 h HE; ESPN, ESPN+, SN, TVAS), tandis que les rondes 2 à 7 se dérouleront le 29 juin (11 h 30 HE; ESPN+, NHLN, SN, SN1). En attendant l’événement, LNH.com vous offre des portraits d’espoirs admissibles à l’encan.

BUFFALO – Cole Eiserman est l’un des meilleurs francs-tireurs de la cuvée 2024 du repêchage de la LNH. Si son tir dévastateur ne lui permet pas de gagner sa vie en jouant au hockey, il ne pourra pas se rabattre sur une carrière de chanteur.

C’est du moins l’avis de son ancien cochambreur, Macklin Celebrini.

« Il peut chanter… mais je finissais souvent par mettre mes écouteurs pour ne plus l’entendre, a raconté Celebrini. Nous pouvions être assis à regarder la télévision, puis il mettait le volume au maximum et se mettait à chanter. C’est là que je sortais mes écouteurs. Je devais l’ignorer. »

Il faut dire qu’Eiserman ne se berçait déjà pas d’illusions quant à ses chances de devenir une vedette de la chanson.

« Je ne suis probablement pas très bon, mais j’adore ça quand même », a-t-il admis, citant Wagon Wheel de Darius Rucker comme chanson de prédilection.

Celebrini a fait connaissance avec la voix d’Eiserman lorsque les deux jeunes hommes ont évolué ensemble à l’école préparatoire Shattuck St. Mary’s pendant deux ans.

« Il a dormi pratiquement tous les soirs dans ma chambre la première année, et nous avons ensuite été cochambreurs la deuxième année, a expliqué Celebrini. Il est l’un de mes meilleurs amis depuis. Nous sommes demeurés en contact, nous pouvons encore parler de tout et de rien. Il est quelqu’un vers qui je peux me tourner, et j’espère être quelqu’un vers qui il peut se tourner.

« Notre relation est devenue plus forte au fil des ans, surtout parce que nous avons grandi ensemble pendant un moment et que nous avons vécu une belle expérience ensemble. Il est très divertissant, il n’y a jamais un moment ennuyeux avec lui. »

Eiserman se considère également choyé d’avoir croisé le chemin de Celebrini.

« Il est incroyable, a-t-il lancé. J’ai pu voir à Shattuck toutes les choses qu’il accomplit, et il a fait de moi un meilleur joueur de hockey. Je l’ai vu travailler tellement fort dans le gymnase et sur la glace.

« Il est toujours en possession de la rondelle et il réalise toujours des jeux incroyables. J’ai eu la chance de bénéficier de plusieurs de ses passes à l’embouchure du filet pour marquer des buts faciles. »

Celebrini et Eiserman affirment que les fous rires ont été nombreux au cours de ces deux années passées à Shattuck St. Mary’s. Mais qu’en était-il de la propreté de leur chambre?

« Elle était très propre, plus que je l’aurais pensé », a admis Celebrini.

« Nous avions un bordel organisé, a rectifié Eiserman. La chambre était en désordre, mais nous parvenions à savoir où étaient nos choses. »

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Réunis à l’Université de Boston… ou à San Jose?

Les deux copains ont eu l’occasion de passer beaucoup de temps ensemble au cours de la Séance d’évaluation des espoirs de la LNH (Combine) à Buffalo.

Eiserman a expliqué que Celebrini avait souvent été dans sa chambre au cours de la semaine, comme au bon vieux temps. En compagnie du défenseur Zeev Buium de l’Université de Denver, ils ont écouté des films en plus de se livrer quelques combats de lutte amicaux.

Eiserman aimerait bien avoir la chance de vivre ce type de moments à maintes reprises au cours de la prochaine saison.

Il va fréquenter l’Université de Boston, là où Celebrini a joué la saison dernière, raflant au passage le trophée Hobey-Baker remis au meilleur joueur de la division I de la NCAA. Celebrini a récolté 64 points (32 buts, 32 passes) en 38 matchs, alors qu’il était le plus jeune joueur du circuit universitaire américain.

Cela lui vaudra sans doute une sélection au tout premier rang par les Sharks de San Jose le 28 juin dans la Sphère de Las Vegas. Il pourrait évidemment faire le saut directement dans la LNH la saison prochaine, comme l’ont fait plusieurs premiers choix au total au cours des dernières saisons.

Eiserman tente toutefois par tous les moyens de convaincre Celebrini de rester une année de plus sur les bancs d’école.

« Je suis toujours en train de lui en parler, a reconnu Eiserman. Peu importe ce qu’il choisit de faire, ce sera évidemment très bien, mais je lui fais souvent de petites allusions. »

Il risque de poursuivre son travail de propagande au cours des prochaines semaines, puisque Celebrini n’a pas totalement fermé la porte à un retour à Boston l’an prochain.

« C’est une décision qui sera prise après le repêchage, mais je dirais que l’une des raisons qui me pousseraient à envisager un retour à l’Université de Boston est le fait que nous n’ayons rien gagné cette année, a noté Celebrini. C’est quelque chose que j’aimerais vraiment faire, rapporter quelques titres là-bas, ce que nous n’avons pas été en mesure de faire cette année. »

Si Celebrini devait faire l’impasse sur un retour dans les rangs universitaires, il n’est pas complètement impossible que les deux lurons se croisent quand même dans un vestiaire dans un avenir assez rapproché.

Si Eiserman, grâce à son talent de marqueur exceptionnel, a pendant longtemps été considéré comme l’un des meilleurs espoirs de sa cuvée, certains doutes sur le reste de son jeu l’ont fait reculer sur la liste de plusieurs dépisteurs. Il occupe le 12e rang du classement final des patineurs nord-américains du Bureau central de dépistage de la LNH, après avoir été répertorié au huitième rang du classement de mi-saison.

Cela veut donc dire que les Sharks, qui possèdent le 14e choix de la première ronde en plus de la première sélection, pourraient avoir l’option d’ajouter Eiserman à leur formation quelques minutes après avoir choisi Celebrini.

De nature compétitive, Eiserman ne souhaite évidemment pas attendre aussi longtemps avant d’entendre son nom être appelé. Il convient toutefois qu’il s’agirait d’un scénario assez intéressant.

« Ce serait évidemment très cool. Je serais vraiment emballé si ça se déroulait ainsi, a-t-il souligné. Rien ne serait toutefois accompli avant de donner nos premiers coups de patin dans la LNH. C’est ce qui se produit après le repêchage qui compte. »

Et si le passé est garant de l’avenir, ce qui va se produire si les deux jeunes hommes sont réunis, ce sont de nombreuses soirées karaoké.

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