David Reinbacher - 1920x1080

LAS VEGAS – Il y a un an jour pour jour, les Canadiens faisaient de David Reinbacher le cinquième choix au total du Repêchage 2023 de la LNH à Nashville, au Tennessee.

Comme Montréal parlera encore au même rang cette année à Las Vegas, au Nevada, l’équipe de contenu du Tricolore a passé un coup de fil au défenseur autrichien afin de savoir quel conseil il donnerait au prochain espoir de premier plan du Club, et quels souvenirs il garde de son propre encan.

Veuillez noter que certaines réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué du Repêchage?

Je dirais probablement le moment où j’étais assis dans l’aréna à Nashville. Quand mon tour approchait, j’ai ressenti quelque chose, tout juste avant le cinquième choix. J’étais comme : « OK, c’est probablement l’heure. » Je l’ai dit à mon père, il m’a répondu avoir senti la même chose, et ça s’est avéré. Quand je me suis levé, j’ai regardé mon père dans les yeux et j’ai vu à quel point il était fier, comme les autres membres de ma famille... c’était un sentiment incroyable. On a travaillé tellement fort pour [que je réalise] mon rêve, alors le fait de faire un pas en direction de ce qui, j’espère, sera une longue carrière, c’est un sentiment incroyable. Je ne l’ai pas vraiment réalisé avant décembre ou janvier de cette année. Je suis rentré à la maison et, en regardant toutes les photos et ce genre de choses, j’ai commencé à le réaliser. Tout s’est concrétisé après que j’eus pris un pas de recul.

Que retiens-tu d’autre de ton expérience, maintenant qu'une année s’est écoulée?

Je dirais la panoplie d’émotions. C’est spécial. Quand je suis arrivé à Nashville, mes parents, les autres membres de ma famille et moi sommes allés souper ensemble. Mon entraîneur était également là, et c’était incroyable; l’émotion s’intensifiait de jour en jour. C’était comme : « OK, c’est maintenant que ça se passe. » Tout ce pour quoi j’ai travaillé... c’était mon rêve d’enfance d’être repêché. Chaque jour, je regardais l’heure en espérant que le temps avance plus vite. Puis, soudainement, c’est le grand jour, tu t’habilles, tu marches vers l’aréna et tout va tellement vite. Tu te fais repêcher, puis tous les médias sont là et plein d’amis te contactent. Ça va vite, mais c’est un sentiment spécial. Je souhaite à tout jeune de vivre ça un jour.

En quoi le fait d’avoir été sélectionné a-t-il affecté ton état d’esprit en vue de la saison qui vient de passer?

Tu en veux plus. C’est toujours plaisant de connaître du succès, mais, en tant qu’athlète, tu en veux toujours plus. C’est ce qui te pousse à t’entraîner plus fort. C’était mon cas, même auparavant. J’en voulais toujours plus. Tu en viens à vivre de ce succès, tu t’en nourris. Si tu peux atteindre tes rêves, ça te motive et ça t’encourage à t’entraîner plus fort chaque jour pour te nourrir des petites victoires. Lorsque tu parviens à tes objectifs, c’est un sentiment incroyable.

Est-ce que Carey Price, lui-même un ancien cinquième choix au total en 2005, t’a donné des conseils l’an dernier?

Ouais, c’était vraiment bien. Je l’ai rencontré quelques fois quand j’étais avec ma famille d’accueil (qui le connaît). [...] On a parlé de hockey, mais surtout d’autres choses. Il m'a simplement dit : « Sois le jeune que tu étais auparavant et ne change pas. Tu vas faire ton chemin, il suffit de travailler fort chaque jour. Un jour, tu te rendras là où tu veux être. » [...] C’est un gars génial et je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu lui parler quelques fois, et j’espère pouvoir lui reparler plus tard dans mon parcours.

Quel sage conseil offrirais-tu au prochain 5e choix?

Profites-en. En regardant derrière, tu réaliseras probablement que tu as connu une saison incroyable et que c’est une aventure incroyable, et c'est spécial de couronner tout ça en réalisant ton rêve de jeunesse. Peu importe ce qui arrive, vis le moment présent et profites-en. Vis chaque moment pleinement.