J'ai des joueurs qui en ont encore pas mal. Ça peut être la façon de mettre les choses dans le casier. Parfois, ils font leur petite affaire, mais c'est toujours pareil. Mais il y en a d'autres pour qui c'est le contraire. Brendan Gallagher, lui, il vient et il joue au hockey. Il ne demande jamais rien, il ne fait jamais rien de pareil, c'est toujours tout croche! Entre les périodes, son «tape» est tout croche et il ne le refait pas. Les gars sont toujours minutieux, mais lui, il ne veut rien savoir. Il joue au hockey! C'est le genre de gars comme ça.
Quand j'ai travaillé avec Sidney Crosby avec Équipe Canada, il demandait certaines choses, mais est-ce que c'est de la superstition? Je ne pense pas. Je me souviens qu'il fait aiguiser ses patins entre chaque période, même s'il n'a rien. Il n'y a jamais un autre joueur qui ait fait ça. Ce n'est pas une superstition, je pense qu'il veut juste avoir en tête que lorsqu'il embarque sur la glace pour la deuxième et la troisième, tout est correct. Il les enlève et les apporte lui-même près de la machine à aiguiser à toutes les périodes, automatiquement. Quand il est venu aux Jeux olympiques, le préposé à l'équipement de Pittsburgh m'avait averti de deux ou trois affaires, dont celle-là. Il laisse toujours son bâton dans le vestiaire. Il laisse son bâton dans le vestiaire après la séance d'entraînement du matin et il aime qu'il soit là quand il revient. Alors, normalement les bâtons sont tous casés, mais lui, il veut ça comme ça. Ce sont des demandes spéciales, ça lui prend ça pour performer.
2. Question de Franck Hockey, par Facebook
Quel joueur joue avec le «flex» le plus bas?
Je ne les connais pas tous, mais celui d'Alexander Radulov est très bas. Il joue avec des 85 et je ne pense pas qu'il y en ait en bas de ça. Le «flex» le plus haut, c'est celui de Shea Weber, qui est à 140. C'est raide comme une barre d'acier!