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SAINTE-JULIE - C'était une journée chaude et chargée sur les verts mardis, mais cela n'a pas empêché une caravane de joueurs actuels et d'anciens Canadiens de se rendre au Club de golf La Vallée du Richelieu pour soutenir le capitaine Max Pacioretty et la troisième édition de son Tournoi du capitaine.

Le tournoi de golf est un événement-clé soulignant l'implication de Pacioretty dans la communauté et il était excité à l'idée de pouvoir compter sur la présence d'autant de membre de son équipe pour redonner à la communauté.
«La moitié des profits sont remis à la Fondation des Canadiens pour l'enfance, ce que tout le monde connait. Ça aide à augmenter la popularité du hockey dans les coins où il y a davantage d'enfants défavorisés. Et puis il y a ma fondation, qui existe depuis, sept ans maintenant. Nous sommes vraiment excité que cet automne notre aile au Centre des blessures traumatiques au cerveau] ouvrira avec une machine MRI que nous avons aidé à subventionner, pour déceler les blessures au cerveau» a expliqué Pacioretty. «C'est l'une des seules dans le monde. L'hôpital général de Montréal deviendra un endroit où les gens pourront se rendre pour subir des scans du cerveau, et notre machine MRI sera en mesure d'apporter une foule de détails complémentaires pour informer davantage en profondeur sur les blessures et le fonctionnement du cerveau.»
*[RELIÉ: [Le côté philanthrope de Pacioretty rapporte
]*
La liste des joueurs actuels des Canadiens qui se sont rendus à Sainte-Julie en est une longue, à commencer par le propriétaire et le président Geoff Molson, le directeur général Marc Bergevin, l'entraîneur-chef Claude Julien et son personnel - Kirk Muller, Dominique Ducharme, Luke Richardson et Stéphane Waite - ainsi que les joueurs Jonathan Drouin, Jeff Petry, Phillip Danault, Paul Byron, Charles Hudon, Nicolas Deslauriers et Xavier Ouellet.

La grosse délégation pourrait bien avoir à faire avec l'incertitude entourant Pacioretty alors qu'il entre dans sa dernière année contractuelle - le capitaine est censé devenir joueur autonome sans compensation en juillet - et les joueurs voulaient montrer que malgré une saison plus difficile l'an dernier, celui qui a atteint le plateau des 30 buts à cinq reprises a le support inconditionnel de ses coéquipiers.
«Nous aimons tous Max et ce qu'il apporte à cette organisation. Il est l'un des meilleurs capitaines que je n'ai jamais eu» a vanté Deslauriers, qui s'est joint aux Canadiens via une transaction en octobre dernier. «Je suis arrivé ici et il m'a rapidement accueilli les bras ouverts et m'a accepté dans l'équipe très vite. J'ai un bon lien avec lui.»
Drouin, qui a patiné avec Pacioretty cet été, sait ce que son coéquipier traverse après avoir expérimenté une incertitude semblable dans le passé lorsqu'il évoluait avec le Lightning de Tampa Bay, et il trouve que son capitaine a merveilleusement agi dans la situation.
«Je pense qu'il s'en est bien sorti jusqu'à maintenant» a dit Drouin, qui a appris de sa propre expérience et qui a décidé de ne pas poser trop de questions à Pacioretty sur le sujet. «Parfois, c'est juste amusant de ne pas entendre personne t'en parler, de jaser de ce qui se passe dans la vie et de d'autres sujets. Il me semble dans un bon état d'esprit et il semble avoir passé un bel été.»

Pour sa part, Hudon ne peut qu'apprécier la présence de Pacioretty dans le vestiaire, et il voulait ramener le focus sur la raison pour laquelle tant de Canadiens s'étaient réunis sur les verts : amasser des fonds pour les enfants.
«Max est un homme qui est depuis longtemps avec les Canadiens de Montréal, qui porte le 'C' depuis quelques années. Je suis pas mal sûr qu'il est content qu'on soit avec lui» a fait remarqué le natif d'Alma. «C'est juste plate d'arriver à un tournoi qu'on fait pour amasser de l'argent pour les enfants et que ça soit une atmosphère comme ça. Mais on va ramener le sourire à tout le monde, parce qu'aujourd'hui, on est là pour les enfants, et on n'est pas là pour parler de ça. »

Ceci étant dit et pour venir confirmer les paroles de Drouin, Pacioretty ne semblait pas comme quelqu'un qui était largement dépassé par l'attention dont il faisait l'objet en raison de son statut contractuel, et il a réaffirmé son amour pour Montréal une énième fois.
«Il y a une tonne de personnes dans la Ligue qui font face à cette situation sur une base annuelle» a-t-il partagé. «C'est juste que ma situation a pris de l'ampleur à cause d'où nous sommes et de qui je suis.»
«Je n'ai pas de contrôle sur cette situation. Mais à la fin de la journée, vous savez comment je me sens à propos de vivre ici. Je vis ici 12 mois par année. Mes enfants commencent l'école demain et nous sommes très excités à propos de cela.»
Sur ces paroles, Pacioretty s'est dirigé vers le départ et a profité d'une journée de golf entre amis, coéquipiers et partisans d'une bonne cause, tout en s'exprimant sur l'amour et le support qu'il a obtenu de la part de sa famille grandissante.
«Nous sommes très heureux. Il y aura beaucoup de testostérone dans la maison» s'est esclaffé Pacioretty, faisant référence au fait que sa femme, Katia, est enceinte avec le quatrième garçon du couple. «Nous verrons comment elle se sent, et si elle veut vraiment avoir une fille. Mais nous sommes très heureux de la façon dont est faite notre famille et vers quoi elle se dirige.»