L'évènement, qui servait à amasser des fonds pour la Fondation de l'Hôpital général de Montréal (HGM), était animé par l'artiste de scène Gregory Charles et la journaliste sportive Chantal Machabée, et comprenait des interventions du médecin en chef de l'équipe, le Dr David Mulder, de la vice-présidente exécutive et chef des affaires commerciales France Margaret Bélanger, de l'entraîneur-chef Claude Julien, de l'entraîneur associé Kirk Muller, du thérapeute en chef Graham Rynbend et des joueurs Shea Weber, Nick Suzuki et Brendan Gallagher.
En harmonie avec l'HGM, la deuxième conférence annuelle Hockey 911 se déroulait sous la thématique Urgences en séries éliminatoires et elle offrait aux divers intervenants de l'organisation des Canadiens une occasion de revenir sur l'après-saison de la LNH dans la bulle ayant eu lieu à Toronto l'été dernier.
Pour la recrue Suzuki, la seule « urgence » est survenue lorsqu'il a mis le feu à la patinoire grâce une performance éclatante, lors de sa sortie inaugurale en séries éliminatoires.
« Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, en arrivant dans la bulle. Il y avait beaucoup de discussions sur ce à quoi ça ressemblerait. Une fois que j'ai eu compris ma routine et ce que ce serait... on savait que chaque jour de congé avait sa propre routine et que chaque jour de match avait la sienne », décrit Suzuki, qui a terminé à égalité au premier rang du club avec quatre buts et sept points en 10 rencontres d'après-saison. « Une fois que tu te mets dedans, c'est seulement une question de jouer au hockey sans les partisans. C'était très différent, mais je pense qu'on a fait de notre mieux. »
Fort de ses 15 saisons dans la LNH, le vétéran Weber n'avait que d'éloges à l'endroit du centre de première année, dont il a complimenté le travail, à l'attaque comme en défense.
« Je crois que son jeu a parlé de lui-même. Pour être honnête, je ne suis pas certain de ce qu'il a fait pendant la pause de la COVID, mais il a clairement fait du maniement de rondelle dans son sous-sol ou il a joué beaucoup au hockey, parce qu'il est revenu et jouait vraiment bien. Il a marqué des buts très importants, il a fait de gros jeux », exprime Weber au sujet de Suzuki, qui a terminé au second rang de l'équipe pour les tirs ainsi qu'au second parmi les attaquants pour la moyenne de temps de jeu. « Il joue aussi dans les deux sens de la patinoire, et c'est un aspect du jeu que plusieurs jeunes joueurs ont tendance à ne pas respecter. »