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MONTRÉAL – Avant de s’établir comme attaquant chez les Raptors de Toronto, dans la NBA, Chris Boucher a d’abord dû passer par les rangs des Raptors 905, équipe de la NBA G League associée au club.

Boucher avait aussi brièvement évolué dans la NBA G League la campagne précédente, avec l’équipe affiliée aux Warriors de Golden State, mais ce n’est qu’à sa première saison dans le système torontois, en 2018-2019, qu’il s’est vraiment forgé un nom dans le basketball professionnel, remportant les titres de Joueur par excellence et Joueur défensif de l’année dans la G League.

Avec les Nets de la NBA G League qui s’amènent pour une série de matchs à la Place Bell à l’hiver 2025, l’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec Boucher pour en connaître davantage sur son expérience, et, évidemment, discuter un peu de hockey.

Veuillez noter que les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Tu as été nommé Joueur par excellence et Joueur défensif de l’année de la G League en 2018-2019. À quel point cela t’a-t-il aidé à avoir confiance en ce que tu pourrais accomplir dans la NBA?

Je pense que ça m’a vraiment aidé à me connaître en tant que joueur. Beaucoup toucher au ballon et être le joueur le plus important de l’équipe m’a aidé à trouver des façons de marquer plus facilement et à mieux jouer défensivement. C’est aussi bon pour la confiance quand tu vois le ballon entrer dans le panier. Mais, je pense que la meilleure chose dans la G League, c'est le développement. Si tu y vas avec la mentalité de t’améliorer, ça aide beaucoup.

Parlant de développement, quelle est la différence entre la G League et le niveau universitaire au chapitre de la préparation pour la NBA?

Je pense que c'est sûrement le côté physique. Même si ce n'est pas comme dans la NBA, les gars sont vraiment physiques. La plupart du temps, tu joues contre des vétérans, des gars qui sont là depuis six, sept ans, et des anciens joueurs de la NBA. Alors quand tu arrives là-bas, c'est sûr que c'est plus physique. Le jeu est aussi plus rapide qu’à l'université, avec le chronométrage des tirs et tout. Ça se passe beaucoup plus vite chez les professionnels.

Les Raptors ont joué plusieurs matchs de présaison au Centre Bell dans les dernières années. Quelles ont été tes impressions de l’ambiance dans l’amphithéâtre?

Montréal a toujours eu beaucoup de partisans. À tous les matchs de présaison qu’on joue au Canada, en dehors [de Toronto], je pense qu’on remplit toujours les gymnases. On voit l'amour que les amateurs ont pour le basket, surtout à Montréal. Je pense qu’à Montréal, le soutien est fort et l'amour est gigantesque pour le basket. Montréal, Québec... Ils veulent vraiment voir du basket.

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Les Raptors 905 seront les adversaires des Nets lors des deux premiers matchs à la Place Bell en janvier. À quoi les gens de Montréal et de Laval qui iront les voir peuvent-ils s’attendre côté niveau de jeu et divertissement?

L’équipe est vraiment spéciale cette année. Il y a beaucoup de joueurs talentueux dans l’équipe. [Les partisans] vont avoir la chance de voir un des leurs; je pense que Quincy Guerrier vient de Montréal. Ce sera bon de l'avoir en ville et de jouer un match là. Et puis, ils vont voir quand même de bons talents. Ils jouent contre Long Island, incluant Killian Hayes et tout. Je pense que ce sera quand même un bon spectacle à voir.

Tu as joué au hockey quand tu étais jeune. As-tu déjà voulu y jouer au niveau professionnel ou compétitif?

Non. J'y ai joué parce que, quand j’étais jeune, j'étais plus petit. Mais, quand j'ai eu ma poussée de croissance, j'ai réalisé que je pouvais utiliser ma grandeur pour autre chose. [rires]

Les Nets de Long Island joueront six matchs à la Place Bell entre les mois de janvier, février et mars 2025. Pour plus de détails ou pour obtenir des billets, cliquez ici.

Crédit photos : Patrick Beaudry / evenko