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Vous avez des questions pour le gérant de l'équipement des Canadiens, Pierre Gervais? Il a les réponses! Chaque jeudi, il répondra à des questions que les partisans lui ont posées par l'entremise des réseaux sociaux. Voici donc la première chronique «Demandez à Gerv»!

1. Question d'Alexie, par Twitter.
«Est-ce que les joueurs ont un rituel d'avant match?»
Tous les joueurs ont un rituel. Si le match est à 19h30, le meetingdans le vestiaire est à 18h, alors la première chose que les joueurs ont à faire collectivement, c'est ce meetingde 18h. Avant ça, ils ont tous leur propre routine. Il y en a qui préfèrent arriver un peu plus tard, comme Alex Galchenyuk et Alexander Radulov. Carey Price est pas mal un des premiers à arriver. Il y en a qui mangent, ou qui font autre chose. Pierre Allard a parfois une petite station d'étirements pour ceux qui veulent venir le voir, ceux qui ont une petite routine avec lui. D'autres joueurs ont leur musique sur les oreilles, ils se concentrent, ils font leurs choses à eux. Ça se résume pas mal à ça : qui fait quoi quand, mais il n'y a pas de vidéo ou de truc comme ça.
2. Question de Mel, par Twitter.

«Est-ce qu'une femme a déjà fait ce genre de travail dans la LNH?»
Dans l'équipement, non, mais dans le domaine médical oui. Il y en a eu une ou deux. Je ne sais pas pour le junior par contre.

Pierre-Gervais-1986

3. Question de Brianna, par Twitter.
«Est-ce que tu as toujours su que tu voulais devenir gérant d'équipement?»
Pour faire une longue histoire courte, j'ai commencé très jeune là-dedans : j'avais 15 ans, à Trois-Rivières pour un club junior. J'adorais le hockey, je suivais ça. Je l'ai su quand, en 1980, j'ai eu la job- dans le junior toujours, mais c'est moi qui étais en charge - et un des gars qui était à Sherbrooke avant moi avait ensuite travaillé avec les Canadiens pendant 10 ou 12 ans, alors je me suis un peu mis à penser que je pourrais en faire un travail. Mais jusque-là, je ne savais pas où ça s'en allait. J'ai fait deux ans dans le junior et quand la Ligue américaine est arrivée à Sherbrooke - les Jets de Sherbrooke - je suis devenu professionnel dans la Ligue américaine, alors c'était encore plus vrai. Je voyais les gars qui travaillaient dans la LNH à Québec à l'époque et il y avait Eddy Palchak à Montréal, alors je me permettais de rêver. Surtout qu'il faut parler français au Québec et qu'il n'y avait pas beaucoup de relève aux niveaux plus élevés que le junior. C'est finalement arrivé en 1986. Ils m'ont appelé pour les séries éliminatoires à Montréal cette année-là et je suis arrivé en 1987 pour de bon. Je n'étais pas encore avec l'équipe à part entière, mais j'ai quand même vécu la coupe de 1986.