Ryan_Poehling

MONTRÉAL - À sa deuxième saison avec le Rocket de Laval, Ryan Poehling est rapidement devenu l'une des armes offensives les plus constantes de l'équipe.
Le natif de Lakeville, au Minnesota, s'est entretenu avec Marc Dumont sur les hauts et les bas de la saison dernière, sur son niveau de confiance, sur son jeu dans les deux sens de la patinoire en plus de partager son opinion au sujet de ses coéquipiers Corey Schueneman, Joseph Blandisi et Josh Brook.
Lisez ci-dessous quelques extraits de la discussion avec Poehling qui est aussi disponible en intégralité sur votre plateforme de balados de choix:

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MARC DUMONT:Ce groupe n'a pas eu l'occasion de créer beaucoup de liens. Comment est la dynamique dans le vestiaire? Je sais que vous êtes proches les uns des autres.
RYAN POEHLING: C'est vraiment une dynamique différente. On ne peut pas vraiment faire des activités en équipe, c'est la raison pour laquelle c'est agréable d'être sur la route cette saison. Lorsqu'on est à domicile, on se rend à l'aréna et on y passe la majorité de notre temps, mais tout le monde finit par rentrer chez soi. Sur la route, c'est un peu différent. On passe du temps ensemble en dehors de la salle de repos. Ils ont installé des salons pour nous. C'était agréable de faire un voyage de deux semaines et de passer du temps avec les gars, de profiter de la compagnie des autres et d'apprendre des choses sur eux que tu ne connaissais pas vraiment avant en dehors du hockey.
MD: Tu es beaucoup plus confiant cette saison. C'est évident dans ton jeu. Comment as-tu acquis cette confiance?
RP: Je pense que le plus important, c'est d'avoir confiance en soi. C'est tout ce que tu peux faire. Les gens diront toujours ce qu'ils veulent, mais au bout du compte, tu sais qui tu es en tant que personne et ce que tu peux faire. Pour moi, il s'agit de rester fidèle à moi-même. Cette année, il ne s'agit pas tant de récolter des points, mais plutôt de se concentrer sur les choses que l'on peut contrôler. Avant un match, tu ne peux pas dire que tu vas récolter deux ou trois points parce que tu n'en as aucune idée, mais tu peux dire que tu vas avoir une bonne attitude sur le banc et travailler fort. Ce sont les choses les plus importantes que j'apporte à chaque match, et les points vont venir par la suite.
MD: Parlons de la saison dernière. Comment as-tu fait face à certaines des critiques à ton sujet?
RP: Ce fut vraiment difficile pour moi. Je ne mentirais pas en disant que c'était facile, mais je pense que cela t'apprend beaucoup et que tu peux en tirer des leçons. Tu connais un bon match et tu penses que tu es le meilleur joueur du monde, mais si tu connais un mauvais match, tu vas penser que tu es le pire joueur de tous les temps. Je pense que ce niveau de constance, le fait de livrer le meilleur de soi-même tous les soirs et de se rendre compte qu'il faut rester lucide malgré tout, c'est ce que j'ai appris. Il ne faut pas trop se fier à ce genre de choses, car quelles que soient tes performances, il y aura toujours des gens des deux côtés du spectre.
MD:Sur quel aspect les experts se trompent-ils le plus souvent en ce qui concerne les espoirs?
RP: Tout est au bout de tes doigts, alors les gars sont habitués à la satisfaction instantanée. Lorsque ce n'est pas le cas, les gens sont un peu frustrés, mais il faut savoir que tout le monde est différent et que chacun progresse à son propre rythme. Il y a des gars qui peuvent faire le saut dans la LNH et faire la différence immédiatement, mais cela peut prendre trois ou quatre ans pour d'autres joueurs. Ce n'est peut-être pas bénéfique maintenant, mais à long terme, ce sera bon pour eux.
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MD: L'entraîneur-chef Joël Bouchard a fait l'éloge de ton jeu sur 200 pieds cette année. Parlez-nous de ce qui t'a permis de progresser dans cet aspect du jeu.
RP: Pour me rendre à la LNH, je me suis toujours vu comme un gars qui est capable de jouer dans les deux sens. Tu dois être fier d'aider en zone défensive, car c'est tout aussi important que de créer de l'attaque. J'ai beaucoup travaillé sur cet aspect. Ce que l'on réalise, c'est que c'est en grande partie une question de synchronisme. C'est certain que tu dois posséder des habiletés, mais le plus important, c'est de travailler fort. Il y a tellement de jeux sur lesquels on se fait marquer qu'on se rend compte que si on avait donné un coup de patin de plus, on aurait pu éviter ce but. Tu peux penser que quelque chose d'anodin, mais c'est ce qui compte. J'ai surtout mis l'accent sur l'éthique du travail qui consiste à se placer au bon endroit à tout moment, au cas où quelque chose se produirait.
MD: À quel point est-ce que c'est excitant de jouer pour une équipe aussi jeune et excitante?
RP:C'est excitant. C'est différent parce c'est habituellement difficile de gagner au sein de cette Ligue lorsque tu as une jeune équipe. Plusieurs équipes qui font jouer leurs jeunes joueurs utilisent cette saison comme une année de développement, mais en même temps, pour nous d'avoir autant de jeunes joueurs et de continuer à gagner, ça montre beaucoup de caractère. On doit également donner crédit aux vétérans. Ils font un très bon travail avec les jeunes en les encourageant et en les aidant à faire des petits jeux. Ça fait beaucoup de bien de dire à un jeune qu'il a fait un bon jeu alors qu'il traverse une période creuse. Ça les aide mentalement. Les vétérans devraient recevoir des éloges, car ils font un excellent travail avec nous.

Ryan Poehling revit sa sélection au Repêchage

MD: Parle-nous de Jordan Weal et de ce qu'il apporte au groupe.
RP: Weal est l'un de nos meilleurs. Il aurait pu se rapporter dans la Ligue américaine, de s'en moquer et d'être déçu de sa situation, mais il a adopté une approche complètement opposée et ça lui rapporte. Tout le monde l'aime. Le personnel d'entraîneurs l'aime, et à juste titre. C'est un bon joueur, une bonne personne et un mentor pour les jeunes, surtout pour moi. Je peux apprendre tellement de choses de lui. Il est excellent dans les cercles des mises au jeu et il possède un très bon QI hockey. On ne peut pas tenir ce genre de choses pour acquis. C'est génial de l'avoir au sein de l'équipe et d'apprendre de lui.
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