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MONTRÉAL -- Dans la plus récente vidéo « Demande à un Canadien » pour HabsTV, Marie-Philip Poulin a mentionné que son rêve d'enfant était de participer aux Jeux olympiques.

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Poulin, 31 ans, a atteint cet objectif à quatre reprises avec le Canada, remportant au passage trois médailles d'or et une d'argent.
Ses efforts individuels et son talent naturel ont joué un rôle important pour faire de son rêve olympique une réalité, mais elle n'a pas parcouru ce chemin seule.
« Quand on s'entoure de bonnes personnes, qu'on est discipliné, quand on veut accomplir quelque chose, tout est possible », a dit Poulin, qui peut également ajouter neuf médailles de Championnat mondial à son CV. « Plusieurs personnes m'ont aidé à atteindre mon rêve à l'âge de 18 ans. »

Poulin répond aux questions des partisans

Sans aucun doute, il est possible de définir la native de Beauceville, QC, comme une de ces « bonnes personnes » qui a aidé les espoirs au Camp de développement à poursuivre leur propre rêve d'atteindre un jour la LNH sur la Rive Sud le mois dernier.
Ce camp a officiellement marqué le début de son rôle à temps partiel de consultant au développement des joueurs avec l'organisation après l'annonce de son embauche au début de mois de juillet.
Lorsqu'il s'agit de développer les jeunes, Poulin se concentre sur plusieurs éléments importants pour leur progression.
« Le niveau de compétitivité, la volonté, et toujours vouloir travailler fort. Nous offrons des outils aux jeunes joueurs, pour que lorsqu'ils retournent dans leur équipe, c'est à eux de faire le travail », a expliqué Pouin. « Je pense vraiment qu'être compétitif, être présent pour apprendre, et de se connaître en tant que personne est vraiment très important. »
Compte tenu de sa vaste expérience et de ses innombrables distinctions, la double championne de la Coupe Clarkson et triple joueuse de la CWHL est une ressource parfaite à consulter pour les espoirs.
Elle est impatiente de jouer un rôle clé dans leur développement individuel et collectif.
« Les gars sont talentueux, ils ont beaucoup d'habiletés, mais en fait le message [que je veux passer] est de continuer à s'entrainer quand personne ne vous regarde, ou quand plusieurs personnes vous regardent, » a dit Poulin. « Je crois que de toujours avoir la même éthique de travail est très important, et j'espère que je peux apporter ça avec moi. »

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Si jamais on lui pose des questions sur les façons d'exceller sous la pression, Poulin a de toute évidence une bonne réponse à donner aux jeunes.
N'oubliez pas qu'elle est la première joueuse de hockey, tous sexes confondus, à marquer dans quatre finales olympiques consécutives…
« Quand vous vivez un moment où la pression est élevée, rappelez-vous pourquoi vous avez commencé - parce que vous aimez ce jeu. Pourquoi ? Parce que vous vous amusez. Regardez dans la pièce, regardez où vous êtes, réalisez avec qui vous êtes, et souvenez-vous simplement de vous amuser. Quand on est préparé, quand on est prêt à y aller, à ce moment-là, à la fin de la journée, il faut juste y aller, se laisser aller et s'amuser », a mentionné Poulin. « J'ai beaucoup appris au cours des deux dernières années, dans les moments de haute pression, à simplement prendre une pause. Il y a des moments où on commence à paniquer, à stresser, mais il faut prendre du recul, respirer un peu, se rappeler pourquoi on est là et pourquoi on a commencé, et à la fin de la journée, c'est un jeu et on s'amuse. »
L'ancienne vedette de l'Université de Boston (BU) a reçu des commentaires élogieux de la part de ses nouvelles recrues.
Owen Beck, choix de deuxième tour, était ravi de patiner avec Poulin et de lui demander son avis.
« C'est une icône du hockey féminin. Vous savez tout ce qu'elle a fait pour faire progresser le jeu. Ce qu'elle peut faire pour nous sur la glace est incroyable », a déclaré Beck. « Avoir une simple conversation avec elle est fantastique. On apprend tellement de choses grâce à elle. »

Luke Tuch, un autre joueur de deuxième tour, a également été impressionné.
Tuch entame actuellement sa saison junior à la BU.
« Je l'ai observée lors de tournois précédents et elle est la Wayne Gretzky du hockey féminin. C'est une légende », a déclaré Tuch. « J'ai marqué dans l'un des mini-matchs et elle s'est approchée de moi et m'a dit : "Ça doit être la connexion BU". Nous avons juste discuté un peu. Parler avec elle était assez cool. »