« Ça fait partie de moi, ç'a toujours été comme ça. C'est le côté émotif de mon jeu, a-t-il expliqué avec le sourire. Si je ne joue pas comme ça, il y a quelque chose qui cloche. Je ne me sens pas bien. J'aime ça aller où ça brasse, finir au filet, frapper et appliquer de l'échec-avant. Manger des tapes sur la gueule, ça vient avec, mais ça ne me dérange pas. »
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En plus d'être capable de donner la réplique à ses opposants sur la patinoire, Comtois peut également faire sentir sa présence grâce à son gabarit de 6 pieds 2 pouces et 200 livres. Et si tout se passe bien, le 30e meilleur espoir nord-américain en vue du prochain repêchage pourra bientôt le faire dans la LNH contre les meilleurs de la profession grâce auxquels il a forgé sa propre identité.
En véritable passionné de hockey, l'ailier droit a tour à tour évoqué les noms de Patrice Bergeron, de Sidney Crosby, de Jonathan Toews, de Ryan Getzlaf et d'Alexander Radulov pour décrire certains aspects précis qu'il tente d'amener à son jeu.
Fait intéressant, mis à part Radulov - qui l'inspire par son intensité et son émotion - tous les joueurs auxquels il a fait référence occupent le poste de centre, une position à laquelle Comtois sait aussi tirer son épingle du jeu et se sent à l'aise.
« L'année passée et cette année, j'ai joué à gauche, à droite et au centre, a expliqué celui qui a remporté 52,4 pour cent des 582 mises au jeu auxquelles il a pris part cette saison. C'est important de savoir jouer aux trois positions. J'ai toujours aimé prendre des mises au jeu. Même plus jeune, j'allais pratiquer avec les joueurs de centre.
« Ce que j'aime quand je joue à cette position, c'est que je peux utiliser ma vision du jeu quand j'ai la rondelle. Je peux prendre de l'espace et faire les bonnes passes. »
Gros été
Moins de deux semaines après avoir participé au Championnat mondial des moins de 18 ans avec la formation canadienne, Comtois a remis les pieds au gymnase en compagnie de Francis Touchette, l'entraîneur avec lequel il travaille depuis déjà plusieurs années.
« Je veux peut-être prendre cinq livres sans perdre ma vitesse, a-t-il dit à propos de son plan de match estival. Je sais qu'en ce moment, j'ai un bon gabarit pour la LNH, mais je dois me renforcir parce qu'en allant dans le coin avec Shea Weber ou Dustin Byfuglien, ça va brasser. »
Il est peut-être encore à quelques années de se retrouver sur la même glace que ces colosses, mais reste qu'il franchira une étape importante dans un peu plus d'un mois lors du repêchage, à Chicago.
« C'est un peu bizarre parce qu'on dirait que je ne réalise pas que je suis rendu là, a admis le jeune homme. C'est un peu surréaliste. »
Parions qu'il le réalisera lorsqu'il se promènera dans les coulisses du United Center avec un des 31 chandails tant convoités sur le dos.