Après avoir réussi quatre buts dans ses 44 premiers matchs, Kotkaniemi en a obtenu quatre dans ses huit plus récentes rencontres.
« Je dois lui trouver plus de temps de jeu, de la façon qu'il joue, a enchaîné l'entraîneur sur une autre question au sujet de Kotkaniemi. Je cherche encore à ne pas l'utiliser contre les meilleurs éléments des adversaires. Ça viendra avec l'expérience, mais il n'est pas rendu là. Je dois lui en donner davantage, avec les progrès qu'il réalise. Mais je dois le faire avec parcimonie. »
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On remarque qu'il tire davantage vers le filet adverse, au lieu de tenter des jeux ou la passe de trop.
« Il gagne en confiance et nous lui demandons de lancer davantage, a noté Julien. En début de saison, il ne voulait pas passer pour gourmand et il tentait des jeux où il n'y en avait pas. Il prend de meilleures décisions. On a pu le voir sur la séquence de son but face aux Oilers. Il a fait preuve de patience en prenant le temps de ramener la rondelle au-delà de la ligne rouge derrière le but. Il faut être talentueux pour faire ça. »
Le mauvais caractère de Domi
Au rayon des aspects à améliorer, il y a le mauvais caractère de Max Domi, qui aurait pu causer la perte des Canadiens face aux Oilers.
« En première période, il n'a pas été lui-même parce qu'il était déconcentré, a élaboré Julien. En deuxième période, il a retrouvé sa concentration et il a marqué un beau but. Il a cédé à la frustration encore avant la fin de la période en écopant d'une pénalité inutile. Nous devons continuer de travailler avec lui. »
Julien a tenu à préciser que Domi n'est pas le seul joueur de l'équipe qui doit apprendre à mieux gérer ses émotions.
« Nous avons d'excellents joueurs qui nous rendent de fiers services quand ils sont concentrés. Mais quand ils cèdent à la frustration, ils se nuisent et ils font mal à l'équipe. Ces choses-là ne doivent pas être une source de distractions. Les gars sont intenses et ils ont à cœur les succès de l'équipe, mais il y a une ligne qu'ils ne doivent pas franchir.
« Max n'est pas un cas unique. J'ai dirigé d'autres joueurs au bouillant caractère. »
Mete s'est relevé
Victor Mete est fait de caoutchouc, ou quoi? On ne croyait pas que le jeune défenseur des Canadiens de Montréal puisse se relever après avoir donné tête première contre la bande au début de la rencontre face aux Oilers d'Edmonton, dimanche.
Mete a constaté que l'attaquant Milan Lucic est difficile à tasser de son chemin. Il a perdu la bataille qu'il lui livrait en s'amenant derrière le but des Canadiens.
« Ce n'était pas un geste salaud. Les deux étaient engagés dans une épreuve de force et quand vous êtes de la taille de Victor vous en sortez rarement gagnant », a commenté le défenseur Shea Weber.
On a craint le pire en voyant Mete qui est demeuré étendu sur la patinoire, mais le principal intéressé a assuré qu'il savait qu'il était correct.
« Je suis mal tombé, mais je n'ai pas été ébranlé. J'ai patienté pour le soigneur de l'équipe et j'ai fait ce qu'il me demandait de faire. J'ai retraité pour le vestiaire et j'ai passé avec succès tous les tests. J'ai donc pu revenir au jeu pour le début de la deuxième période. »
Mete a dit qu'il n'a pas trop su sur le coup ce qui s'était passé. Il a expliqué qu'il a voulu encercler Lucic afin de le maîtriser physiquement. La stratégie n'a de toute évidence pas fonctionné.
À son retour au jeu, il s'est de nouveau frotté à Lucic derrière le but. Il s'est raidi et il n'a pas bronché.
« J'ai été impliqué dans une autre bataille avec lui, ce qui a été une bonne chose, a-t-il relaté. Je ne pouvais pas jouer avec la crainte de me blesser parce que les rivaux vont en profiter. Je me sentais bien à mon retour dans l'action. »