EDMONTON – On ne s’imagine pas forcément envoyer une carte postale d’Edmonton – qui n’est pas exactement une destination de rêve – mais restez avec moi quelques minutes. Ce qu’on y a vu, hier soir, en sortant du Rogers Place mérite d’être raconté.
Plus de deux heures s’étaient écoulées depuis la fin du sixième match de la finale, une spectaculaire victoire de 5-1 des Oilers face aux Panthers, quand le collègue Jean-François Chaumont et moi avons fait, avec beaucoup de regret, nos adieux au domicile de la formation albertaine.
On pensait alors marcher paisiblement vers l’hôtel en prenant peut-être un détour par une petite microbrasserie, devenue le repaire des scribes montréalais pendant cette finale. Erreur. C’était le chaos.
Dès qu’on a franchi la porte de sortie, nos tympans ont été mis à rude épreuve par les klaxons des voitures et des pick-ups qui paradaient sur la 104e avenue, avec leurs grands drapeaux à l’effigie de l’équipe. Les partisans des Oilers n’étaient pas couchés. Loin de là.