Foligno Bedard

CHICAGO – Connor Bedard a vu défiler plusieurs joueurs sur son trio depuis ses débuts dans la LNH avec les Blackhawks de Chicago, le 10 octobre.

Mais depuis cinq matchs, le premier choix du repêchage 2023 a trouvé une certaine stabilité, alors qu’il évolue avec Nick Foligno à sa gauche et Philipp Kurashev à sa droite. Les trois ont trouvé une certaine cohésion et ils espèrent que ça se poursuivra alors qu’ils affronteront le Lightning de Tampa Bay au Amalie Arena jeudi (19 h HE; BSSUN, NBCSCH, TVAS-D).

« Ça se passe bien, a dit Bedard. Nous sommes en train de créer de la chimie. Ce sont deux bons joueurs, et nous avons du plaisir. Nous avons eu de bonnes chances, et on veut construire là-dessus. »

Bedard a amassé sept points (cinq buts, deux passes) en 11 matchs. Trois de ces buts ont été marqués depuis qu'il fait équipe avec Foligno et Kurashev. Foligno s’est installé sur le premier trio lors du match du 24 octobre contre les Bruins de Boston, et ils ont été rejoints par Kurashev, qui a pris la place de Tyler Johnson en troisième période. Kurashev disputait son premier match cette saison, lui qui avait raté les six premiers en raison d’une blessure au poignet gauche.

Bedard avait amorcé la saison avec Taylor Hall et Ryan Donato sur son trio, et il a aussi évolué avec Johnson et Taylor Raddysh.

À la blague, Foligno, 36 ans, a lancé qu’il était en quelque sorte le papa de Bedard et Kurashev quand ils sont sur la glace.

« Je pense que nous pourrions parvenir à réaliser plus de jeux, mais comme trio, on comprend aussi qu’il y a des moments où c’est préférable de le faire, a expliqué Foligno. Je tente de m’assurer qu’ils comprennent cela. Ils veulent toujours avoir le pied à fond sur l’accélérateur, mais il y a certains moments dans un match où c’est préférable que presque rien ne se passe.

« Je tente de leur enseigner ça. Connor arrive de la (Ligue de hockey de l’Ouest), où c’était une déception s’il ne créait pas une chance de marquer à chacune de ses présences. C’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas en tant que groupe, mais sinon, nous avons beaucoup de plaisir à jouer ensemble et nous avons obtenu beaucoup de chances. Tout ce qu’il manque, c’est d’en profiter. »

Bedard a accumulé 12 lancers lors de ces cinq parties. Il en avait obtenu deux lors des deux rencontres précédentes. Foligno a marqué une fois et ajouté une passe, alors que Kurashev a récolté quatre points (deux buts, deux passes).

« Je ne dis pas que Connor ne fait pas le travail, mais Nick et ‘Kurshy’ ont de l’expérience, et ils savent comment faire le travail, utiliser l’échec avant et dans toutes les autres facettes du jeu à ce niveau, a expliqué l’entraîneur-chef des Blackhawks Luke Richardson. Et ils lui parlent sur le banc. Ils lui disent où ils vont être sur la patinoire, où ils veulent qu’il soit, et qu'ils vont avoir des opportunités s'ils adoptent ce plan.

« On l’a vu à quelques reprises sur l’échec avant (dans la défaite de 4-2 contre les Devils du New Jersey, dimanche). En première période, Connor a obtenu une belle chance à bout portant parce que Nick a poursuivi un adversaire à l’arrière du filet, lui a volé la rondelle et a trouvé Connor au bon endroit. Le gardien a dû se signaler. Ils ont obtenu de bonnes chances lors du dernier match, ce qui est signe que la chimie s’installe rapidement. »

Bedard et Foligno ont appris à bien se connaître depuis l’été, puisque les deux s’écrivaient fréquemment. C’est plus récent avec Kurashev. L’important, c’est que ça fonctionne.

« Il est tellement intelligent, a souligné Bedard en parlant de Kurashev. Il voit tout ce qui se passe et il est prêt à aller dans les coins pour récupérer la rondelle. Il réussit les jeux rapidement et il trouve les gars. C’est vraiment impressionnant. J’ai beaucoup de plaisir à jouer avec lui, et nous parlons sur le banc des jeux que nous pourrions orchestrer. Ça aide à bâtir notre chimie. »

Foligno avance aussi que c’est bon pour Bedard d’avoir des compagnons de trio stables

« Regardez tous les grands joueurs, ils évoluent habituellement avec les mêmes coéquipiers, a souligné Foligno. Je ne dis pas qu’il n’y a personne d’autre qui puisse jouer avec lui, et je suis certain que nous allons jongler avec les trios avec les trios dans l’avenir, mais ce qu’il y a de plus important pour une équipe, c’est de trouver de la constance.

« Ce n’est pas seulement pour un seul trio, mais pour ce que ça représente pour tout le groupe. Quand l’équipe n’a pas à modifier ses trios, c’est un très bon signe. C’est ce que nous visons. »