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MONTRÉAL – La forte influence qu’exerce Nathan MacKinnon sur Jonathan Drouin est une des grandes explications des succès que connaît le Québécois avec l’Avalanche du Colorado cette saison.

« C’est significatif », l’a qualifiée sans ambages l’entraîneur du Colorado, Jared Bednar, en mêlée de presse dimanche.

L’attaquant québécois, indisponible pour des entrevues parce qu’il subissait des traitements lors de la journée d’entraînement très facultative de l’Avalanche au Centre Bell, est en voie de relancer sa carrière aux côtés de son ancien compagnon d’armes dans les rangs juniors, avec les Mooseheads de Halifax.

« ‘Nate’ et ‘Jo’ entretiennent une excellente relation », a continué Bednar, en prévision du duel entre l’Avalanche et les Canadiens au Centre Bell, lundi. « ‘Nate’ est très exigeant envers lui-même et ses coéquipiers. ‘Drou’ accepte ses critiques et il lui donne de la rétroaction. Ça l’aide à se surpasser et à être meilleur. C’est une relation saine. Elle est bonne pour les deux. Ça donne à ‘Nate’ un rôle de mentor. ‘Drou’ le comprend et élève son niveau de jeu. »

Drouin a gagné ses galons dernièrement au sein du gros trio de l’Avalanche, avec MacKinnon et Mikko Rantanen. Il est rendu à 10 buts et il totalise 24 points après 41 matchs. Dix buts, le patineur de Sainte-Agathe des Monts, dans les Laurentides, n’avait pas atteint ce plateau depuis sa deuxième saison dans l’uniforme des Canadiens, en 2018-19.

Bednar a dit que Drouin, qui a accepté un contrat d’une saison au salaire de 825 000 $ de l’Avalanche l’été dernier, a su mériter sa confiance graduellement.

« Ça aide d’avoir un gars engagé dans tout ce qu’il fait et déterminé à essayer de s’améliorer afin d’aider l’équipe, a-t-il déclaré. Il a fait tous les efforts nécessaires et il a saisi sa chance quand elle s’est présentée.

« ‘Drou’ nous démontre qu’il peut continuer de prospérer là-dedans. C’est à force de petits pas et en continuant d’investir dans ta croissance que tu mérites la confiance de l’entraîneur.

« Ça vient plus facilement pour des gars talentueux comme ‘Drou’ », a-t-il renchéri en disant avoir été impressionné par l’attitude exemplaire du Québécois âgé de 28 ans dès son arrivée dans l’organisation. « Ça ne veut pas dire qu’il ne travaille pas aussi fort que les autres. Mais ça aide d’avoir ce genre de talent et d’intelligence.

« Ç’a été un super accomplissement pour lui de faire sa place dans ce trio. Ils font du bon travail à cinq contre cinq et en supériorité numérique. C’est le ‘fun’ de les voir aller. Ils font parfois des jeux ‘tic-tac-toe’.

« L’équipe connaît du succès dernièrement (fiche de 8-1-1 dans ses 10 plus récentes sorties) et ‘Drou’ fait partie intégrante de ça », a conclu Bednar.