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BROSSARD - Jouer pour une fiche supérieure à ,500 d'ici la conclusion de la saison régulière, c'est la mission que se donnent les Canadiens de Montréal. Ce serait, estiment-ils, leur billet d'admission pour une participation aux séries éliminatoires.

L'attaquant Tomas Tatar a fait cette confidence aux journalistes, vendredi, au lendemain de l'éclatante victoire de 5-2 que l'équipe a acquise contre les Jets de Winnipeg.
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« Nous avons tenu une réunion au cours de laquelle nous avons établi le total de matchs que nous devons gagner d'ici à la fin », a confié le Slovaque âgé de 28 ans en piquant la curiosité.
Quel est donc ce total, lui a-t-on demandé.
« Eh bien, il nous faut jouer pour une fiche supérieure à ,500 », a-t-il répondu quelque peu pris au dépourvu.
« Ce ne sera pas facile, a-t-il renchéri. Ça va être de plus en plus difficile. Nous devons rester concentrés sur la tâche à accomplir. Nous avons un autre gros match sur les bras samedi. »
Rester concentré sur la tâche, c'est le défi au quotidien que se donne le Tricolore, avec 27 matchs à disputer. Ce n'est pas mince affaire à moins de 24 heures d'un important duel contre les Maple Leafs de Toronto au Centre Bell, samedi (19 h (HE); TVAS, CBC, SN1, CITY).

WPG@MTL: Kotkaniemi marque sur réception en A.N.

« Ç'a été un de nos bons matchs cette saison face aux Jets, a répété l'entraîneur Claude Julien, vendredi. Dans une saison de 82 matchs, tu vas en avoir des excellents, des bons et des moins bons. Nous en avons eu de toutes les sortes. Jeudi, ç'a été un bon match contre une bonne équipe. L'objectif, c'est de voir si on peut répéter la même performance contre les Maple Leafs. Pour nous, le match de jeudi est chose du passé. Toute notre attention est maintenant portée sur les Maple Leafs.
« C'est important pour nous de ne pas s'emporter, de garder le même niveau de concentration et la même attitude que nous affichons depuis le début de la saison, a poursuivi Julien. Nous abordons les matchs un à la fois, tout en essayant de nous améliorer comme équipe et de rester affamés. »
Comment ne pas être affamés quand on souffle dans le cou des Maple Leafs au classement de la section Atlantique, un point derrière? Les Maple Leafs (33-17-3) ont toutefois disputé deux matchs de moins que le CH (31-18-6).
« C'est le même défi pour nous que contre les Jets, a souligné Julien. Comme les Jets, les Maple Leafs sont très talentueux et ils peuvent marquer des buts. Notre approche doit être la même. Nous les respectons, mais nous ne sommes pas intimidés. »
L'atmosphère sera assurément électrique au Centre Bell, comme elle l'a été jeudi.
« Les amateurs de hockey au Canada aiment voir ces deux équipes s'affronter, a argué l'entraîneur. Pas uniquement du point de vue historique, mais également parce qu'il n'y a qu'un point d'écart entre les deux équipes. Même s'ils ont deux matchs en main, ce n'est pas grave. Tu y vas et tu essaies de gagner le match. »
Les Canadiens ont tenu une séance d'entraînement facultative, vendredi. L'attaquant Andrew Shaw a de nouveau joint le groupe de joueurs de soutien, auquel s'était greffé Tatar qui récupère du virus qui lui a fait manquer le match de mardi.
On attend toujours le feu vert des médecins pour Shaw qui est autorisé à s'entraîner avec contacts physiques depuis une semaine.
« On se rapproche d'un retour. Il s'entraîne depuis une bonne semaine, mais on n'a pas eu beaucoup de séances d'entraînement complètes. Il pourrait revenir au samedi. Les médecins pourraient nous donner le OK samedi matin comme la semaine prochaine. »
Blessé à l'avant-bras gauche depuis samedi, l'attaquant Paul Byron n'a toujours pas rechaussé les patins.
Même sans Shaw et Byron, le CH ne dérougit pas, lui qui a remporté huit de ses 10 dernières rencontres (8-1-1).
« Nous en avons parlé cette semaine. Tu peux avoir les meilleurs joueurs au monde, mais s'ils ne sont pas capables de jouer ensemble, ça ne fait pas une équipe, a avancé Julien. Nous avons déjà vu ça avant l'ère du plafond salarial. Des équipes qui ont dépensé beaucoup en salaire, ça n'a pas nécessairement été synonyme de conquête de la Coupe Stanley pour elles. »
À l'approche de la date limite des transactions dans la LNH, le 25 février, l'entraîneur s'est dit à l'aise de négocier le dernier virage en saison régulière avec les éléments qu'il a sous la main.
« Il n'y a aucune de raison de croire que nous ne pouvons pas continuer dans la même voie. Souvent, on cherche à ajouter de la profondeur. Au moment où on se parle, j'aime l'équipe que j'ai sous la main. Si nous devons continuer avec le même groupe, je n'aurai aucun problème, a-t-il affirmé. Ça revient toujours à la même chose. Nous ne sacrifierons pas de notre avenir en cédant des choix au repêchage élevés ou de bons espoirs. »