Le ciel s'est assombri…
En date du 4 décembre, les Bruins n'avaient que trois défaites en temps réglementaire (20-3-5) et ils avaient déjà connu deux séries d'au moins six victoires consécutives, mais ils n'ont obtenu qu'un gain lors des neuf parties suivantes (1-4-4). L'offensive de Boston est tombée à plat durant cette période avec seulement 22 buts et un rendement de 5-en-34 (14,7 pour cent) sur le jeu de puissance.
Heureusement, les nuages n'ont pas survolé Boston très longtemps. Entre le 23 décembre et l'interruption de la saison, les Bruins ont repris leur erre d'aller avec un dossier de 23-7-3. Seul le Lightning de Tampa Bay a fait mieux durant cette séquence (26-8-2).
La révélation de la saison
Dans l'ombre du premier trio, l'attaquant Charlie Coyle a été discrètement efficace pour les Bruins. Avant que la saison ne soit mise en pause, Coyle prenait le cinquième rang de l'équipe au chapitre des buts (16), et avec 37 points, il était en voie de réussir sa deuxième meilleure saison en carrière (56 points en 2016-17). Tout ça, alors qu'il occupe le rôle de troisième centre de l'équipe derrière Bergeron et David Krejci.
Coyle est le cinquième attaquant le plus utilisé à Boston en moyenne (16:47) et on l'utilise à toutes les sauces : en avantage numérique comme à court d'un homme.