Choix de premier tour des Kings de Los Angeles (no 7) en 1988, il a marqué l'histoire avant même de jouer un premier match dans la LNH en étant impliqué dans l'échange de Wayne Gretzky, le 9 août 1988.
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Il a comme distinction d'avoir atteint la Finale de la Coupe Stanley avec quatre équipes. Après avoir fait partie de l'équipe championne des Oilers d'Edmonton en 1990, il a défendu les couleurs, en Finale, des Canucks de Vancouver en 1994, des Hurricanes de la Caroline en 2002 et des Flames de Calgary en 2004. Il a égalé un record en 2004 en réussissant trois buts gagnants dans une série.
Maintenant âgé de 48 ans, il a pris sa retraite dans l'uniforme des Predators de Nashville au terme de la saison 2007-08 après s'être infligé une blessure à un genou le 21 février 2008.
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Bonjour Martin, la visite annuelle des Flames à Montréal est une belle occasion pour toi de revoir tes parents.
Oui, ils sont en bonne forme et ils font souvent le déplacement de Shawinigan-Sud, d'où je suis natif. Encore cette année, nous avons pu passer du temps ensemble au Centre Bell avant la séance d'entraînement de l'équipe, lundi.
Avant de commencer, rappelle-nous ton cheminement depuis que tu as accroché tes patins.
J'en suis à ma sixième année comme adjoint à l'entraîneur chez les Flames. Les trois premières l'ont été avec Bob Hartley, les deux suivantes avec Glen Gulutzan et c'est ma première avec notre nouvel entraîneur Bill Peters. J'avais auparavant œuvré pendant quatre ans et demi comme directeur du développement des joueurs dans l'organisation des Predators de Nashville.
Tu as survécu à deux changements d'entraîneurs à Calgary. C'est plutôt rare ça, n'est-ce pas?
Oui, les nouveaux entraîneurs préfèrent habituellement engager leurs propres adjoints. J'apprécie la chance que j'ai de faire un travail que j'adore dans le hockey dans ma ville en plus, parce que la famille réside à Calgary depuis plusieurs années. C'est l'endroit idéal pour moi.
D'avoir côtoyé trois entraîneurs m'a permis d'apprendre des styles différents de leadership. Bob (Hartley) avait un grand souci du détail et il savait comment soutirer le maximum des joueurs. Glen (Gulutzan) avait une philosophie différente, comme Bill (Peters). En bout de ligne, l'important c'est que l'équipe connaisse du succès. C'est ce que nous espérons pour cette saison.
Est-ce que ton rôle a changé au fil des saisons?
Oui, beaucoup. Avec Bob, je m'occupais du jeu de puissance et j'étais impliqué dans les stratégies d'équipe. J'étais derrière le banc pendant les matchs. Sous Glen, je suivais les matchs de la tribune de presse aux côtés du directeur général Brad Treliving et j'étais en communication avec un adjoint derrière le banc et je descendais au vestiaire entre les périodes afin de faire part de mes observations.