Nugent Hopkins Oilers

EDMONTON – Ryan Nugent-Hopkins joue depuis assez longtemps pour savoir comment composer avec les disettes pendant une saison.

L’attaquant des Oilers d’Edmonton connaît des difficultés offensivement en comparaison avec ses saisons précédentes, mais il commence à retrouver son rythme au moment où les séries éliminatoires arrivent à grands pas.

Nugent-Hopkins s’est inscrit à la feuille de pointage dans trois de ses quatre derniers matchs, amassant trois buts et quatre passes, et il espère poursuivre sur sa lancée contre les Stars de Dallas au Rogers Place, mercredi (22 h HE; TVAS, SN, SN1, TNT, truTV, MAX).

« Ça rentre un peu plus dernièrement, a-t-il reconnu. Je tente de m’appliquer, mais j’essaie surtout de conserver la même mentalité. Par moments, tu penses que tu joues bien et que tu fais les bonnes choses.

« Nous en parlons en équipe et ça revient à la même chose du côté individuel – si tu fais les bonnes choses pendant suffisamment longtemps, le vent finit par tourner. »

L’ancien premier choix en 2011 en est à une 14e saison à Edmonton, où il est le joueur avec le plus d’ancienneté. Il est considéré comme l’un des attaquants les plus fiables aux deux extrémités de la patinoire, et il peut jouer au centre ou sur le flanc gauche.

L’attaquant Leon Draisaitl a pointé vers Nugent-Hopkins en le décrivant, à la blague, comme le joueur favori de l’entraîneur Kris Knoblauch lors des séries de la dernière saison. Il était donc un peu surprenant de le voir connaître un lent début de saison avec une récolte de 18 points (6 buts, 12 passes) à ses 33 premiers matchs – un rythme bien en deçà de celui qui lui a permis d’amasser 104 points (37 buts, 67 passes) en 82 rencontres en 2022-23.

La saison dernière, Nugent-Hopkins a enregistré 67 points (18 buts, 49 passes) en 80 matchs, avant d’ajouter 22 points (7 buts, 15 aides) en 25 rencontres éliminatoires pour aider les Oilers à atteindre le match no 7 de la finale de la Coupe Stanley contre les Panthers de la Floride.

Sa production se chiffre à 28 points (20 buts, 28 passes) en 69 matchs cette saison.

« Quand tu récoltes 100 points, c’est qu’offensivement, les choses vont encore mieux que toutes les autres années. Ce n’est pas de la chance, mais tu as quand même besoin que tout fonctionne sur une base constante, a expliqué Nugent-Hopkins. L’an dernier, je devais m’appliquer davantage, lancer plus souvent au filet. J’avais cette mentalité cette année.

« J’ai eu quelques petites embûches en cours de route, mais tant que je peux avoir un impact positif sur le jeu, je suis satisfait. Et mes coéquipiers comprennent que je fais tout en mon possible et que nous travaillons tous en ayant le même objectif. »

Nugent-Hopkins porte plusieurs chapeaux avec les Oilers. Outre son offensive, il est vu comme l’un de leurs meilleurs attaquants défensifs et il peut jouer dans toutes les situations. Quand les points ne venaient pas, il se concentrait sur d’autres facettes de son jeu.

« J’ai la chance d’être impliqué dans différents aspects du jeu, a-t-il dit. Je joue en infériorité et en avantage numérique et j’essaie d’avoir un impact positif, que ce soit défensivement ou en restant constant. Je peux me concentrer sur d’autres facettes et m’impliquer à fond sur les petites choses.

« Normalement, quand tu te concentres sur ça et que tu ne te soucies pas des résultats, que tu restes axé sur le processus, les choses finissent par s’arranger. »

Nugent-Hopkins est toujours dans les bonnes grâces de son entraîneur. Il a inscrit un tour du chapeau dans une victoire de 5-4 contre le Kraken de Seattle samedi, lors du premier match des Oilers sans Draisaitl et le capitaine Connor McDavid dans la formation. Il a marqué un but à forces égales, un autre en avantage numérique, puis un troisième à court d’un homme dans un filet désert.

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      « Ryan joue son meilleur hockey présentement. Il est beaucoup plus en confiance dans le centre de la glace et pour faire des jeux, a noté Knoblauch. Pour la grande majorité de la saison, il a évolué à l’aile gauche sur le premier trio, sur la première vague du jeu de puissance, sur la première unité en infériorité numérique. Il est le premier gars à sauter par-dessus la bande dans la dernière minute quand nous sommes en avance par un but ou en retard par un but.

      « Leon faisait des blagues l’an dernier en disant qu’il était le favori du 'coach', mais c’est certain que nous apprécions tout ce que Ryan fait pour notre équipe. »

      Avec l’absence de Draisaitl (non dévoilé) et de McDavid (bas du corps) pour au moins une autre semaine, les Oilers vont se tourner encore plus vers Nugent-Hopkins. C’est lui qui a hérité du poste de premier centre, avec Vasily Podkolzin à sa gauche et Viktor Arvidsson à sa droite.

      « En ce moment, il joue son meilleur hockey et il joue au centre, mais je ne pense pas nécessairement qu’il doit jouer au centre pour être au sommet de son art, a expliqué Knoblauch. Avec ce qui se passe en ce moment pour nous, c’est plus facile de sortir d’une mauvaise séquence ou de trouver son erre d’aller en raison du rythme du jeu et de sa façon de jouer. Tu touches plus souvent à la rondelle, tu arrives à faire plus de jeux et tu es en mouvement. C’est une meilleure situation pour lui, et il en tire le maximum. Il a aussi deux bons ailiers, donc je suis très satisfait de ces trois-là. »

      Les Oilers (41-24-5) savaient bien que ce n’était qu’une question de temps avant que Nugent-Hopkins retrouve sa touche de marqueur. Ça se produit au moment opportun, alors qu’ils sont proches d’assurer leur place en séries et qu’ils rivalisent avec les Kings de Los Angeles pour le deuxième rang de la section Pacifique.

      « Il a continué à pratiquer son style et à respecter ses principes », a souligné le défenseur Darnell Nurse. « Il n’a pas tenté d’en faire trop. Il a gardé la tête froide. Il fait tellement de choses sur la glace, en plus de produire offensivement. Il accomplit tellement de choses quand il n’a pas la rondelle que lorsqu’il contribue en attaque, c’est comme un bonus. »

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