Jusqu'ici dans le calendrier préparatoire, celui qui aura 30 ans au terme de la saison ne montre aucun signe de ralentissement.
Il a récolté un but en deux rencontres et s'est même permis de livrer un combat à Jonathan Huberdeau, des Panthers, mercredi. Tout ça, après avoir devancé les pronostics d'au moins un mois à la suite d'une opération à l'épaule subie en avril.
« Quand tu as cette vitesse et que l'équipe joue en plus à un rythme rapide, c'est difficile (pour les autres), a dit le défenseur Karl Alzner en parlant de son coéquipier. Nous nous plaignons chaque fois que nous devons l'affronter dans les matchs intraéquipes ou à l'entraînement. S'il prend l'avance, tu ne peux pas le rattraper. Les gars comme lui sont souvent sous-estimés et c'est bien de le voir obtenir cette sécurité. »
Stabilité
La sécurité d'emploi et la stabilité, Byron n'a pas connu ça avant son arrivée à Montréal.
Réclamé au ballottage en octobre 2015 en provenance de Calgary, où il roulait sa bosse sur des contrats d'une saison depuis trois ans, le rapide patineur en a suffisamment fait pour convaincre Marc Bergevin de rapidement lui offrir un contrat de trois et 3,5 millions, qui viendra à échéance à la fin de la saison.
Dire que quelques mois avant cet heureux dénouement, Bob Hartley - l'entraîneur des Flames à l'époque - l'avait convaincu de demeurer dans la LNH plutôt que d'accepter une meilleure offre en Europe.
Byron ne regrette certainement pas aujourd'hui de s'être donné cette dernière chance.
« D'avoir de la stabilité à un endroit pour toute la famille, ça fait un monde de différence, a-t-il lancé. Chaque année, je n'étais pas certain d'où j'allais jouer. D'avoir de la confiance et de la stabilité dans ma vie, c'est énorme pour moi. Je suis tellement chanceux et fier. »