Poolers : Dix joueurs qui pourraient éclore cette saison

Après quelques saisons dans la LNH, certains joueurs se préparent à sortir de l’ombre et à devenir d’excellentes options pour les poolers. Que ce soit en raison de leur progression naturelle ou parce qu’ils obtiendront de meilleures occasions de se signaler et plus de temps de jeu, ils seront à cibler dans vos pools cette année.

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Voici la liste des 10 candidats qui pourraient éclore cette saison :

Cole Caufield, AG, Canadiens de Montréal

L’éclosion du jeune attaquant semblait être bien en marche l’an dernier, alors qu’il avait 36 points, dont 26 buts, au compteur après 46 matchs, mais sa saison a pris fin en raison d’une blessure à l’épaule. Maintenant rétabli, il devrait atteindre de nouveaux sommets cette année, puisqu’il sera de toutes les actions offensives chez les Canadiens. Il est à cibler rapidement dans les pools où les buts ont plus de valeur que les passes.

Seth Jarvis, AD, Hurricanes de la Caroline

Comme bien des joueurs de deuxième année, Jarvis a connu un certain ralentissement l’an dernier en voyant sa récolte de points passer de 40 en 68 matchs en 2021-22 à 39 en 82 parties. La bonne nouvelle, c’est qu’il a bien paru en séries éliminatoires en enregistrant 10 points en 15 matchs, au troisième rang en Caroline. À 21 ans, il est maintenant prêt à se retrouver sur un des deux premiers trios pour de bon, lui qui a d’ailleurs été le deuxième attaquant le plus utilisé en moyenne en séries chez les Hurricanes.

Philip Tomasino, AD, Predators de Nashville

Après avoir disputé l’entièreté de la saison 2021-22 dans la LNH (32 points en 76 matchs), Tomasino a été envoyé dans la Ligue américaine (LAH) pour parfaire son apprentissage l’an dernier. Il a récolté 32 points en 38 matchs au niveau inférieur, avant d’être rappelé pour de bon par les Predators. Il a conclu la saison avec 18 points en 31 parties dans la LNH. On peut s’attendre à le voir évoluer sur les deux premiers trios et en avantage numérique cette année à Nashville.

Arthur Kaliyev, AD, Kings de Los Angeles

Kaliyev a récolté 28 points en 2022-23, un de plus que lors de sa saison recrue, mais il a disputé 24 matchs de moins – 56 contre 80 en 2021-22. Il y a donc une progression. Parmi tous les attaquants qui ont joué moins de 12 minutes par match en moyenne l’an dernier, Kaliyev (11:40) est deuxième pour la moyenne de points par rencontre. Il devrait être davantage utilisé cette année, et possiblement se retrouver avec Anze Kopitar ou Pierre-Luc Dubois comme joueur de centre sur un des deux premiers trios. Voilà qui devrait être payant pour un marqueur naturel comme Kaliyev.

Cole Perfetti, AG, Jets de Winnipeg

Perfetti en sera à une quatrième saison professionnelle cette année, mais il a été limité à 118 matchs jusqu’à présent chez les pros en raison de diverses blessures. S’il demeure en santé, il est un excellent candidat pour éclore. L’année dernière, il a maintenu une moyenne de 0,59 point par match (30 points en 51 parties), bon pour le septième rang chez les Jets, même s’il ne jouait que 14:58 par match en moyenne, soit près de deux minutes de moins que cinq des six joueurs devant lui. De plus, il n’était que le 10e joueur le plus utilisé en avantage numérique à Winnipeg. Avec de meilleures opportunités offensives, il surpassera aisément le cap des 50 points.

Alex Newhook, AG/C, Canadiens de Montréal

À l’âge de 22 ans, Newhook pourrait bien débloquer maintenant qu’il obtient un nouveau départ à Montréal. Il aura assurément de meilleures chances de se faire valoir offensivement qu’au Colorado, où il était pris derrière les gros canons de l’Avalanche. Newhook a connu une baisse de production l’an dernier à sa deuxième saison complète dans la LNH, mais il n’est pas le premier joueur à vivre la guigne de la deuxième année. Tout est en place pour qu’il rebondisse.

Yegor Sharangovich, A, Flames de Calgary

Sharangovich semblait avoir perdu la confiance de son entraîneur l’an dernier, puisqu’il a été laissé de côté par les Devils en séries éliminatoires, mais il pourrait rebondir maintenant qu’il a été échangé à Calgary. Comme les Flames n’ont pas beaucoup de profondeur sur les ailes, Sharangovich pourrait rapidement se retrouver sur un des deux premiers trios et sur l’attaque massive. Il avait inscrit 46 points en 76 matchs en 2021-22 dans un rôle de soutien. Peut-il faire mieux? 

Jamie Drysdale, D, Ducks d’Anaheim

La saison 2022-23 de Drysdale s’est terminée rapidement – après seulement huit matchs – en raison d’une blessure à l’épaule gauche. C’est dommage pour les poolers, qui avaient été nombreux à parier sur une explosion de sa part. Ce sera partie remise pour cette année, maintenant qu’il est en santé. Avec le départ de John Klingberg, échangé au Wild du Minnesota à la date limite des transactions l’an dernier, attendez-vous à ce que le défenseur soit sur la première vague du jeu de puissance des Ducks et de toutes les actions offensives.

Cam York, D, Flyers de Philadelphie

Avec Ivan Provorov et Tony DeAngelo partis sous d’autres cieux, le poste de quart-arrière à Philadelphie appartient maintenant à York. Le défenseur de 22 ans a amorcé la dernière saison dans la LAH, mais il a impressionné dès son rappel dans la LNH et a terminé la campagne avec 20 points en 54 parties. Les Flyers ne seront pas une puissance, mais York représente une belle option en milieu de repêchage et dans les pools à long terme.

Akira Schmid, G, Devils du New Jersey

Schmid n’a joué que 18 parties en saison régulière l’an dernier, mais l’échantillon s’est avéré plus qu’intéressant, avec une fiche de 9-5-2, une moyenne de buts alloués de 2,13 et un pourcentage d’arrêts de ,922. Mais c’est en séries éliminatoires qu’il s’est le plus signalé, en s’emparant du poste de numéro un et en menant les Devils en deuxième ronde. Il devrait se retrouver dans un système d’alternance avec Vitek Vanecek et amasser sa part de victoires au sein d’une équipe qui peut se battre pour le sommet de l’Association de l’Est.