Connor-Brown

Que ce soit en raison d’une blessure, d’un changement de rôle ou simplement de la malchance, certains joueurs ont déçu les poolers la saison dernière. C’est parfois le début du déclin pour certains joueurs dont les meilleures années sont derrière eux, mais souvent, il s’agit d’une bête erreur de parcours.

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Voici 10 joueurs qui n’ont pas répondu aux attentes la saison dernière ou depuis quelques années, mais qui pourraient rebondir et surprendre dans vos pools en 2023-24.

Connor Brown, AD, Oilers d’Edmonton

Les Oilers recréeront-ils la magie des Otters d’Erie, avec qui Brown et Connor McDavid ont fait la pluie et le beau temps dans les rangs juniors? Brown va vraisemblablement être l’un des compagnons de trio de McDavid, après avoir été limité à quatre matchs avec les Capitals de Washington la saison dernière avant de subir une opération à un genou. Il y a fort à parier que les résultats seront au rendez-vous. Prenez Zach Hyman comme exemple : arrivé des Maple Leafs de Toronto, il a passé les deux dernières campagnes sur le même trio que McDavid et il a connu les deux meilleures saisons de sa carrière. Le même sort attend probablement Brown, dont la meilleure campagne remonte à 2019-20 (43 points avec les Sénateurs d’Ottawa).

Alex DeBrincat, AD, Red Wings de Detroit

Au sein d’une offensive dynamique comme celle des Sénateurs d’Ottawa, la récolte de 27 buts et 66 points de DeBrincat aura été une déception la saison dernière. Il faut dire que le petit attaquant a quelque peu joué de malchance avec un pourcentage de tirs de 10,3, alors que sa moyenne en carrière se situe à 14,5 pour cent. DeBrincat aura la chance de faire amende honorable en rentrant à la maison avec les Red Wings, qui lui ont déroulé le tapis rouge avec un contrat de quatre ans d’une valeur de 31,5 millions $. À Ottawa, le joueur de 25 ans n’a presque pas joué avec le premier centre Tim Stützle à forces égales, mais à Detroit, il pourrait former un duo dangereux avec Dylan Larkin.

Jonathan Drouin, AG, Avalanche du Colorado

Comme Brown, Drouin va retrouver un ancien coéquipier des rangs juniors chez l’Avalanche en Nathan MacKinnon, avec qui il a formé un duo dominant chez les Mooseheads de Halifax. L’Avalanche n’a pas beaucoup de profondeur offensive et elle aurait besoin qu’un pari comme Drouin rapporte gros, alors l’entraîneur Jared Bednar serait presque fou de ne pas tenter de jumeler l’attaquant québécois à MacKinnon. La clé pour Drouin sera de disputer une saison complète, ce qu’il n’a pas fait depuis 2018-19, quand il avait obtenu 53 points en 81 parties. Il n’est vraiment pas farfelu de croire qu’il pourrait s’approcher de tels chiffres si ça clique encore entre lui et MacKinnon.

Jonathan Drouin

Oliver Ekman-Larsson, D, Panthers de la Floride

Les défenseurs Aaron Ekblad et Brandon Montour vont rater le début de la saison des Panthers, et il faudra que quelqu’un les remplace, notamment sur le jeu de puissance. En attendant leur retour, on pourrait donner le rôle de quart-arrière de l’avantage numérique à Ekman-Larsson, qui l’a longtemps occupé avec les Coyotes de l’Arizona. À 32 ans, il pourrait voir sa valeur augmenter, après avoir été incapable d’atteindre le plateau des 30 points lors des trois dernières saisons.

Taylor Hall, AG, Blackhawks de Chicago

Hall a maintenu la pire moyenne de point par match de sa carrière la saison dernière (0,59; 36 points en 61 rencontres), mais il a passé la majeure partie de la campagne sur le troisième trio des Bruins de Boston. Échangé aux Blackhawks durant la saison morte, l’attaquant de 31 ans est pratiquement assuré d’évoluer à la gauche du jeune prodige Connor Bedard et il n’y a que peu de compétition pour lui ravir son poste. Un retour à plus de 60 points comme en 2021-22 est envisageable.

Jonathan Huberdeau, AG, Flames de Calgary

La saison dernière, Huberdeau a récolté 60 points de moins que lors de la campagne précédente (55; 115 en 2021-22), ce qui est suffisant pour lui attribuer le titre de plus grande déception dans les pools. Mais ç’a été une saison plus difficile pour beaucoup de joueurs des Flames, alors que 10 des 16 patineurs ayant joué 40 matchs ou plus ont été moins productifs qu’en 2021-22, incluant trois des cinq meilleurs pointeurs de l’équipe (Elias Lindholm, Nazem Kadri, Huberdeau). Un vent de fraîcheur souffle sur les Flames avec le nouveau directeur général Craig Conroy et le nouvel entraîneur Ryan Huska, donc tout le monde aura l’occasion de repartir à neuf. Huberdeau peut-il revenir à une production de 100 points? Probablement pas, mais il ne peut assurément pas faire pire que la saison dernière.

John Klingberg, D, Maple Leafs de Toronto

Klingberg est un défenseur offensif et il a évolué au sein de deux équipes modestes à ce chapitre la saison dernière : les Ducks d’Anaheim et le Wild du Minnesota. Résultat, il a été limité à 33 points (10 buts, 23 passes) et il a affiché la pire moyenne de point par rencontre de sa carrière (0,49). Le DG de Toronto Brad Treliving ne l’a certainement pas acquis pour lui confier des missions défensives, et l’entraîneur Sheldon Keefe pourrait même décider d’alléger la charge de travail du défenseur numéro un Morgan Rielly et de confier la première vague du jeu de puissance à Klingberg. Si c’est ce qui se produit, attendez-vous à une hausse de production marquée. Dans tous les cas, le style offensif des Maple Leafs devrait permettre au vétéran suédois de flirter avec le plateau des 45 points, au minimum.

Elvis Merzlikins, G, Blue Jackets de Columbus

Les blessures ont ruiné la dernière saison des Blue Jackets, qui ont dû faire appel à 41 patineurs différents, et Merzlikins a souvent été impuissant derrière une formation inexpérimentée. Avec une fiche de 7-18-2, une moyenne de buts alloués de 4,23 et un pourcentage d’arrêts de ,876, il n’était même plus une option à considérer dans un pool. Les Blue Jackets sont toutefois de retour en santé et ils ont amélioré leur défensive avec les acquisitions de Damon Severson et d’Ivan Provorov. Le statut de gardien numéro un de Merzlikins n’est plus en danger maintenant que Joonas Korpisalo n’est plus dans le portrait, alors tout est en place pour une saison beaucoup plus convaincante.

Sean Monahan, C, Canadiens de Montréal

Monahan a été limité à 25 matchs la saison dernière en raison d’une blessure à l’aine, mais avant de se blesser, il avait amassé 17 points (six buts, 11 passes), une production fort respectable. Le vétéran de 28 ans devrait pivoter le deuxième trio du Tricolore, mais il va côtoyer les attaquants Nick Suzuki et Cole Caufield sur la première vague du jeu de puissance, ce qui ne peut que l’aider à produire. Il doit simplement demeurer en santé, et visiblement, les Canadiens jugent qu’il peut l’être parce qu’on lui a consenti un nouveau contrat d’un an.

Blake Wheeler, AD, Rangers de New York

Le peu de profondeur à l’aile droite chez les Rangers assure pratiquement à Wheeler une place sur le top-6 de cette dangereuse attaque. Il pourrait évoluer avec le centre Mika Zibanejad ou l’ailier gauche Artemi Panarin – ou les deux – et même se tailler une place sur la première vague du jeu de puissance. Le cas échéant, une récolte supérieure à 60 points est à sa portée. Chose certaine, avec son contrat d’un an et 800 000$, il sera une aubaine dans les pools à masse salariale.