PENTICTON, Colombie-Britannique – Ce n’était pas la première fois que Matt Savoie enfilait un chandail des Oilers d’Edmonton quand il a fait ses débuts avec l’équipe de son enfance à la Classique des jeunes étoiles, vendredi. Mais le jeune homme de 20 ans a admis que c’était assurément la fois la plus particulière.
Jusqu’ici, du moins.
« C’est assez spécial, a lancé Savoie. J’ai eu la chance de le faire pour la première fois tout juste avant le match. Je l’ai regardé et je me suis dit à quel point c’était spécial. J’ai aussi pensé à ce que l’enfant en moi penserait présentement. C’est tellement cool.
« Avant de l’enfiler, tu prends une seconde pour regarder le logo, puis tu le retournes et tu le lances par-dessus tes épaules. C’est tout un sentiment. »
Savoie a grandi en tant que partisan de l’équipe dans sa banlieue d’Edmonton, à St. Albert. Il s’est joint à l’organisation quand il a été acquis des Sabres de Buffalo en retour des attaquants Ryan McLeod et Tyler Tullio le 5 juillet.
Ç’a permis à Savoie de vivre le rêve d’une vie.
« C’était un de mes rêves de jouer dans la LNH, mais encore plus de jouer pour l’équipe de mon patelin, a-t-il dit. C’est vraiment cool d’avoir un avant-goût. »
L’objectif est d’enfiler à nouveau – et souvent – ce chandail.
Savoie (5 pi 9 po, 179 lb) admet qu’il s’est permis de penser à ce que ce serait de mettre ce chandail des Oilers match après match, mais il sait qu’il y a un danger de se perdre dans cette pensée.
« J’essaie de rester dans le moment présent le plus possible », a dit Savoie, qui avait été repêché en première ronde (9e) par les Sabres en 2022. « Quand le moment viendra – j’espère bientôt –, ce sera un rêve devenu réalité et je vais en profiter. »
Il y a toutefois encore du travail à accomplir pour en arriver là. Rien ne dit qu’il ne commencera pas la saison avec Bakersfield dans la Ligue américaine de hockey.
« Il a le sens du hockey, les habiletés, le niveau de compétitivité. On parle d’un joueur talentueux, a noté Rick Pracey, directeur du dépistage amateur des Oilers. Il peut créer des jeux. J’aime son flair offensif. Il est simplement un bon joueur de hockey.
« De plus, il a déjà deux ans de développement dans le corps et il a joué [quelques matchs] chez les professionnels et dans une équipe qui a gagné au niveau junior. Il y a plusieurs facteurs qui l’aident. Il est très près de faire le saut pour de bon. Nous allons voir comment il progresse, mais nous pensons qu’il est le type de joueur qui peut rivaliser à l’interne. »