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PRAGUE – Les Devils du New Jersey savent qu’un bon départ mettra en place des fondations solides pour une fin de saison qu’ils souhaitent mémorable.

Ils le savent parce qu’ils l’ont fait il y a deux ans, en 2022-23, quand ils ont égalé un record de concession avec 13 victoires consécutives du 25 octobre au 21 novembre pour montrer un dossier de 16-3-0. Les Devils se sont ultimement qualifiés pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 2018 et ils ont atteint la deuxième ronde pour la première fois depuis 2012, après avoir terminé avec des records dans leur histoire pour les victoires (52) et les points (112).

« Un bon départ est impératif pour nous », a martelé le directeur général Tom Fitzgerald à LNH.com mercredi. « Peu de gens y pensent, mais il y a deux ans, nous avons perdu huit de nos neuf matchs en décembre (1-7-1). C’est parce qu’ils se souviennent uniquement de notre séquence de 13 gains.

« Ces 13 matchs ont amoindri les conséquences de notre série de revers parce que nous nous étions fait un coussin. »

Fitzgerald est impatient d’être témoin des progrès de son équipe quand les Devils affronteront les Sabres de Buffalo pour amorcer la saison régulière de la LNH au O2 Arena vendredi (13 h HE; SN, MSGSN, NHLN, MSG-B) et samedi (10 h HE; SN, MSGSN, NHLN, MSG-B) dans le cadre de la Série globale de la LNH 2024 Tchéquie présentée par Fastenal.

« La ville de Prague est géniale. […] J’y ai beaucoup marché, a dit Fitzgerald. La vieille partie de la ville est magnifique, et il y a beaucoup d’histoire. J’adore les rues en pavé et l’architecture. Et la bière est bonne aussi.

« Quand tu te rassembles avec ton groupe pour souper, c’est l’occasion de tisser des liens, d’apprendre à connaître les autres et leurs valeurs. Les joueurs n’ont pas cette chance durant un camp normal parce qu’ils arrivent et repartent de l'aréna, avec des entraînements et des réunions entretemps. [L’attaquant] Ondrej Palat a vraiment fait du bon travail pour organiser des activités pour tout le groupe. »

Le New Jersey a échoué à se qualifier pour les séries pour la 10e fois en 12 saisons en 2023-24, terminant au septième rang de la section Métropolitaine (38-39-5). Ç’a incité l’organisation à transformer l’équipe, notamment avec l’embauche de l’entraîneur Sheldon Keefe pour remplacer Travis Green le 23 mai.

Si Fitzgerald sait qu’il en demanderait un peu trop à ses troupiers en exigeant un début de saison comme il y a deux ans, il veut que ses joueurs réalisent qu’une victoire tôt dans la saison est tout aussi importante qu’un gain en fin de campagne, en pleine course aux séries.

« Les bonnes équipes sont bonnes parce qu’elles s’entraînent de la bonne façon, créent des habitudes gagnantes et font les bonnes choses dans un match, ce qui conduit à des victoires, a poursuivi Fitzgerald. Nous sommes talentueux, mais nous devons progresser dans les petits détails qui mènent à des victoires. C’est ce que nous faisons ici avec Sheldon.

« Répéter est un processus. Il s’agit de répéter les mêmes mots sans arrêt. Nous nous entraînons avec beaucoup d’intensité, et ça ne va pas cesser après un match. Ça va augmenter, donc tu bâtis une fondation chaque jour. C’est ce que je vois avec notre groupe. »

Fitzgerald voit des différences entre l’approche de Keefe et celle de l’ancien entraîneur Lindy Ruff, même si les deux ont chacun eu du succès.

Ruff a conservé un dossier de 128-125-28 en quatre saisons avec les Devils avant d’être remercié et remplacé par Green le 4 mars. À ce moment-là, les Devils étaient inconstants sur le plan défensif et devant le filet, et des blessures à des joueurs clés n’aidaient pas non plus. Ruff a été engagé par les Sabres le 22 avril.

« Lindy a été un partenaire extraordinaire pour moi à l’étape où nous étions rendus, a mentionné Fitzgerald. Nous devions faire comprendre à certains joueurs ce que c’était de jouer dans la LNH et maximiser le talent. Les entraîneurs au hockey sont exigeants, mais justes. Le plus important est qu’ils doivent être honnêtes et capables de communiquer et d’offrir de la rétroaction. Les gens veulent seulement entendre du positif, mais c’est difficile. Keefe a fait du bon travail en ce sens dès le départ. »

Ce sera la tâche de Keefe de renouveler la chimie et l’enthousiasme entre les nouveaux et anciens joueurs au sein de la formation, qui comptait cinq marqueurs de 20 buts la saison dernière : les attaquants Timo Meier (28 buts), Jack Hughes (27), Jesper Bratt (27), Nico Hischier (27) et Dawson Mercer (20).

« Nous comprenons que nous ne pouvons pas simplement miser sur notre talent contre les autres équipes, a affirmé Fitzgerald. Oui, nous allons gagner certains matchs de cette façon. Mais quand l’autre équipe sera plus hermétique et aura le dessus sur nous, comment allons-nous réagir? Comment allons-nous composer avec ça? De quelle façon nous adapter? As-tu la volonté d’être premier sur la rondelle?

« Sinon, le hockey devient très difficile à jouer. Si tu travailles, que tu compétitionnes et que tu as de bonnes habitudes, le talent fait le reste. »

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