PRAGUE – Jack Hughes n’a pas seulement hâte de jouer un premier match en carrière en Tchéquie, il attendait aussi avec impatience le nouveau départ qu’offre la saison 2024-25 aux Devils du New Jersey, qui espèrent faire oublier la campagne précédente et participer aux séries éliminatoires.
« La dernière saison a sans doute été frustrante; les gens s’attendaient à beaucoup mieux, a avoué Hughes à LNH.com. C’est une occasion pour notre groupe de grandir et revenir au niveau d’il y a deux ans. Il faudra jouer du très bon hockey dès le début de la saison et maintenir la cadence. »
Le match de vendredi, disputé dans le cadre de la Série globale Fastenal 2024 de la LNH, sera la première chance des Devils de réaliser cet objectif. Les Sabres de Buffalo et eux s’affronteront à nouveau samedi, toujours à l’Aréna O2 de Prague, avant de revenir en Amérique du Nord.
« Le hockey est important [en Tchéquie], c’est beau à voir, s’est réjoui Hughes. Il y a de bons joueurs qui arrivent de Tchéquie et de Slovaquie chaque année. Peut-être que les jeunes qui sont venus nous voir à l’entraînement deviendront eux aussi de bons joueurs de hockey et se souviendront d’avoir vécu la Série globale. »
« Lorsque j’étais jeune et que je pouvais assister à un entraînement de la LNH, c’était toujours spécial, a-t-il poursuivi. Et maintenant, alors que la plupart de nos séances se déroulent devant des gradins vides, c’est plaisant d’avoir des partisans ici pour nous encourager. »
Les joueurs des Devils ne se plaindront pas du chaleureux accueil que leur a réservé les Tchèques, mais ils savent que les choses sérieuses viendront vite.
Après avoir récolté 112 points en 2022-23, un sommet dans leur histoire, les Devils ont pris un pas de recul la saison dernière et leur fiche de 38-39-5 n’a pas été suffisante pour une qualification en séries éliminatoires. Ils ont même pris l’avant-dernier rang du classement de la section Métropolitaine.
« Nous avons été terribles la saison dernière. Mais maintenant, c’est une nouvelle saison et nous ne regardons plus en arrière, a indiqué Hughes. Tu ne peux jamais complètement mettre derrière une telle saison, où tu rates les séries alors que tout le monde nous voyait y participer, mais nous avons pris un pas de recul. Notre groupe est plus affamé et plus concentré maintenant. »
Le dernier chapitre a poussé l’état-major à faire un changement d’entraîneur. Sheldon Keefe, qui a dirigé les attaquants vedettes Auston Matthews, Mitchell Marner et William Nylander avec les Maple Leafs de Toronto ces dernières années, a été embauché chez les Devils le 23 mai.
Hughes et ses coéquipiers ont un bon aperçu, depuis l’ouverture du camp, le 18 septembre, de ce à quoi ressemblera le régime Keefe.
« Il est sans doute un gars de qui je peux apprendre, a assuré Hughes. Il a dirigé de très bons joueurs que j’admire. Il a plusieurs plans pour moi, et à mesure que la saison va avancer, je suis persuadé que j’aurai plusieurs plans pour lui aussi. Il y a eu plusieurs entraînements intenses depuis le début du camp, et tout le monde semble emballé de pouvoir mettre la main à la pâte. »
Le joueur de centre de 23 ans, qui s’apprête à disputer une sixième saison dans la LNH après avoir été le premier choix au total des Devils au repêchage de 2019, a subi une opération à une épaule le 10 avril et a passé la majorité de son été en convalescence.
Avant de subir cette blessure, il avait récolté 74 points (27 buts, 47 aides) en 62 matchs. Il portait alors son total depuis le début de sa carrière à 281 points (114 buts, 167 aides) en 306 rencontres de saison.
Le DG des Devils, Tom Fitzgerald, n’a pas chômé cet été. Il a fait l’acquisition du gardien Jacob Markstrom, puis a mis sous contrat Brett Pesce, Brenden Dillon, Stefan Noesen et Tomas Tatar.
« Ces ajouts prouvent que la direction fera tout en son pouvoir pour que nous soyons une très bonne équipe de hockey cette saison, a affirmé Hughes. Ça montre que nous n’étions pas aussi bons que nous pensions l’être l’an passé. Nous avions déjà un bon noyau, et maintenant, nous avons les bonnes pièces pour l’entourer; des joueurs qui arrivent d’équipes gagnantes.
« Nous sommes emballés par ce groupe et par l’occasion devant nous. »