SUNRISE, Floride – Corey Perry a 39 ans. Il ne jouera pas éternellement. À la fin de l’entraînement sur la glace du Amerant Bank Arena, l’ailier droit a offert des tapes d’encouragement à chacun de ses coéquipiers.
À Edmonton, Perry invitait son garçon de six ans, Griffin, pour les entraînements des Oilers durant la finale. Il passait le plus de temps possible avec son fils afin de partager cette finale avec lui.
De l’extérieur, on peut interpréter de tels gestes comme un joueur qui contemple l’idée de la retraite.
Encerclé par une dizaine de journalistes à la veille de ce septième et ultime match de la finale contre les Panthers, Perry a réfuté la possibilité d’une dernière danse pour lui.
« Non, non, a-t-il répondu à la fin d’une mêlée de presse dans le vestiaire de l’équipe adverse. J’en ai encore beaucoup en moi. Peut-être cinq autres années? (rires parmi les journalistes) Pourquoi riez-vous? Je me sens comme si j’avais 25 ans. »
Devant un plus petit groupe de scribes, principalement de Montréal, Perry s’est fait demander s’il désirait suivre les traces de Jaromir Jagr qui a joué jusqu’à l’âge de 46 ans au niveau de la LNH et qui poursuit toujours sa carrière à Kladno dans son pays d’origine, la Tchéquie.
« Je vais continuer jusqu’à ce qu’ils coupent mes patins, a-t-il répliqué avec le grand sourire dans le visage. J’adore le hockey, j’adore la camaraderie dans le vestiaire. C’est la meilleure partie de cette carrière. »
Corey Perry refuse de parler de la dernière danse
Le vétéran de 39 ans aimerait poursuivre sa carrière après cette épopée avec les Oilers