FORT LAUDERDALE – Vladimir Tarasenko croyait bien s’en tirer.
L’attaquant des Panthers est sorti de la patinoire plusieurs minutes après ses coéquipiers en espérant pouvoir éviter de répondre aux questions des journalistes au terme de l’entraînement, dimanche.
« Ils sont sur le point de nous mettre dehors du vestiaire », l’a informé un collègue alors que les responsables des communications de l’équipe nous invitaient gentiment – mais avec insistance – à nous rendre à la salle de conférence.
« Je sais, c’est pour ça que j’ai attendu aussi longtemps avant de revenir », a rigolé Tarasenko.
À LIRE AUSSI : Sept joueurs clés pour le septième match | Zach Hyman en bonne compagnie
Il n’est quand même pas dupe. Il savait bien, à la veille du match ultime de la finale face aux Oilers d’Edmonton, qu’il allait être en demande. Le Russe est le seul joueur à s’être déjà retrouvé dans cette posture parmi les deux équipes qui se battront pour la Coupe Stanley, lundi.
Ce scénario se répétera pour une 18e fois dans l’histoire, et Tarasenko a joué dans l’un d’eux.
C’était en 2019, contre les Bruins de Boston, alors qu’il portait l’uniforme des Blues de St. Louis. Son équipe avait manqué une chance en or d’enlever les grands honneurs à domicile au sixième match, encaissant un dur revers de 5-1. Elle s’était reprise en l’emportant 4-1 au TD Garden, quelques jours plus tard.
« Les attentes étaient élevées lors du sixième match parce que tout le monde voulait nous voir gagner à St. Louis devant nos partisans, s’est-il souvenu. On a perdu, mais on avait encore une chance de gagner la Coupe. C’est la mentalité que tu dois avoir.
« Il faut apporter les ajustements nécessaires et garder une mentalité positive. Il faut avoir confiance au gars qui est à nos côtés. Ça peut avoir l’air simple, mais c’est tout ce qui importe. »
En disant ça, on a eu l’impression que Tarasenko cherchait à faire le lien avec la situation dans laquelle se retrouvent les Panthers. Dans la dernière semaine, ils ont bousillé trois occasions de décrocher le premier championnat de leur histoire. Ils ont laissé les Oilers, sur le respirateur artificiel, revenir dans la série.