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L’entraîneur adjoint des Sénateurs d’Ottawa Daniel Alfredsson a reçu un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa jeudi dernier, le 6 juin, dans le cadre de la cérémonie de collation des grades de l’école.

L’université a reconnu les contributions d'Alfredsson dans la communauté en faisant la promotion de la sensibilisation sur la santé mentale, en mentionnant:

« L’histoire d'Alfredsson en est une de dévouement, d’excellence et de service et nous sommes honorés de célébrer ses accomplissements avec ce doctorat honorifique. »

L’Université d’Ottawa l’a qualifié de « leader et de joueur prodigieux dans les deux sens de la patinoire », citant également ses contributions à l’extérieur de la patinoire.

« [Alfredsson] a récemment reçu la Croix du service méritoire de la gouverneure générale du Canada pour son travail à l’occasion de la campagne "You Know Who I Am" portant sur la santé mentale qui vise à réduire les préjugés. »

La légendaire carrière d’Alfredsson qui l’a mené à une intronisation au Temple de la renommée du hockey en 2022 continue d’être soulignée par de nombreuses distinctions à en dehors de la patinoire. Ce diplôme est son deuxième, alors qu’il a aussi reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université Carleton le 7 juin 2016.

L’entraîneur adjoint des Sénateurs a exprimé sa fierté de recevoir cet honneur: « Je reçois un doctorat honorifique, le plus grand honneur qu’une université peut accorder à quelqu’un. Quelle journée! »

Alfredsson a dit de la cérémonie que c’était un « moment spécial » en s’adressant aux diplômés, se remémorant son arrivée à Ottawa comme jeune espoir de la LNH. Le Suédois a souligné l’importance de vivre le moment, quelque chose qui l’a aidé à rester motivé pour connaître la prestigieuse carrière dont nous nous souvenons tous aujourd’hui.

Même si on lui avait dit de ne pas s’attendre à se tailler une place dans une formation de la LNH lorsqu’il est arrivé de la Suède, Alfredsson a dit : « J’étais déterminé à vivre dans le moment. J’aurais pu prendre un pas de recul, regarder la situation et craindre d’avancer. Au lieu de cela, j’ai accepté le défi chaque jour, chaque instant. J’ai gardé ça simple et je me suis assuré de me concentrer sur ce que je pouvais contrôler. »

Pour lui, ce contrôle, c’est aussi de décider d’utiliser sa notoriété pour avoir une influence positive au sein de sa communauté. En 2008, il a commencé à faire la promotion de la sensibilisation à la santé mentale.

« C’était vraiment difficile pour moi de parler de maladie mentale au début, » a-t-il admis. « Cependant, j’y ai travaillé. »

Le dur labeur et la motivation sont deux ingrédients de la recette du succès d’Alfie. Il a offert un sage conseil aux diplômés réunis à la cérémonie jeudi, disant : « Au hockey, comme dans la vie, ce n’est pas toujours le plus intelligent, le plus robuste ou le plus rapide qui l’emporte. C’est celui qui travaille le plus fort. Le plus discipliné. Celui qui est le plus concentré sur la tâche et qui n’arrête jamais de croire en lui-même qui a le dessus. »

Alfredsson a conclu son discours avec une citation inspirante:

« La vie est faite de moments spéciaux qui font qu’elle vaut la peine d’être vécue. Il y a trop de moments à chérir qui sont ratés en raison du stress et du rythme fou de la vie quotidienne. Nous devons ralentir et nous rappeler à quel point c’est précieux d’être en vie et d’aimer. »

Les partisans qui souhaiteraient écouter le discours complet de Daniel Alfredsson peuvent le faire ici.