Nick Bobrov

Le co-directeur du recrutement amateur Nick Bobrov répond aux questions envoyées par les partisans via Instagram lors du Camp d'évaluation de la LNH qui s'est déroulé à Buffalo plus tôt ce mois-ci.

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vanessaxsousa demande : As-tu toujours été un partisan des Canadiens?
Bobrov : Le Canadien est la première équipe que j'ai vue en personne lorsque je grandissais en Union soviétique, à Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). L'équipe qui a remporté la Coupe Stanley en 1993 est venue à Leningrad en 1989. Je suis allé à leur entraînement et j'ai vu, pour la première fois, de grands joueurs comme Patrick Roy, Guy Carbonneau, Shayne Corson et bien d'autres. J'avais même une casquette qu'ils avaient tous signée, et c'était ma première casquette de la LNH. Et quand j'ai déménagé à Boston, les enfants essayaient de se battre avec moi parce que je portais une casquette des Canadiens. On peut donc dire que depuis que je suis petit, j'ai toujours été un partisan du Tricolore.
dl\jer13 demande : Quelles qualités recherches-tu chez un joueur, et comment as-tu appris le français?
Bobrov : Nous recherchons la résilience et du caractère, le sens du hockey et l'esprit de compétition. C'est très important pour les joueurs, pour les Canadiens. Et mon français... Je n'ai pas parlé français depuis 20 ans. Donc, ça va prendre quelques mois à le ramener à la vie, à un niveau approprié pour cette franchise. J'ai étudié à l'université, j'ai joué avec beaucoup de joueurs, des coéquipiers québécois aussi.
vance.v18 demande : Quelle partie de l'analyse des joueurs préfères-tu?
Bobrov : Je pense que ce que je préfère dans l'analyse des joueurs, c'est d'essayer de regarder dans leur âme. Parce que nous les voyons dans différentes situations, et maintenant nous avons la possibilité de les rencontrer et de les interroger sur leur famille, leur passé. Certains viennent d'un milieu très particulier, et si vous ne parlez pas au jeune, vous ne réalisez pas à quel point il a été difficile pour lui de suivre ce chemin et de se retrouver au Camp d'évaluation de la LNH. Nous essayons de creuser et peut-être d'ouvrir un peu leur cœur et de voir de quoi ils sont faits.
hopeja demande : Est-il difficile de juger un espoir européen par rapport à un espoir d'ici si on tient compte de la taille de la glace?
Bobrov : Tous les enfants qui jouent au niveau international participent généralement à différents tournois dans le monde. Évidemment, avant le COVID, nous pouvions les voir sur différentes patinoires. Mais en général, ce sont les jeunes qui jouent dans leur équipe nationale. Ils voyagent dans le monde entier ; ils jouent sur différentes surfaces et il est relativement facile de les jauger car ils passent d'une glace à l'autre. Ils ont appris à s'adapter parce qu'ils le font depuis qu'ils sont petits et qu'ils voyagent dans le monde entier avec leurs équipes respectives et leurs équipes nationales, alors ils sont habitués et nous aussi.
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chriscrawf demande : Quels sont les joueurs dont les partisans devraient être excités pour le futur?
Bobrov : Eh bien, les Canadiens ont eu beaucoup de choix de repêchage au cours des dernières années et ont évidemment fait de très bonnes sélections. Nous avons eu des jeunes comme Joshua Roy, qui a fait un travail phénoménal dans la LHJMQ. Riley Kidney, Kaiden Guhle, un excellent défenseur qui participe aux séries éliminatoires en ce moment. Arber Xhekaj à Hamilton dans la Ligue de Hockey de l'Ontario qui joue dans les séries éliminatoires. Mais aussi quelques jeunes de la Ligue américaine de hockey, comme Jesse Ylönen, Emil Heineman que nous avons obtenue dans la transaction avec la Floride. Ce sont donc des jeunes qui arrivent, et ce sera passionnant.