MONTRÉAL – Le train à destination de la LNH a quitté la gare trop rapidement pour Terry Ryan.
Le passage de Ryan avec les Canadiens a duré autant de matchs que son rang de sélection par Montréal lors du Repêchage de 1995. En effet, le huitième choix au total n’a pu faire éclore son plein potentiel, qui s’est écrasé sous le poids des attentes élevées.
Après quelques matchs disputés ici et là, on a donné un billet aller simple au natif de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, qui est retourné dans les ligues mineures, avant d’accrocher les patins de sa carrière professionnelle en 2004. Puis, 20 ans plus tard, le 14 janvier dernier pour être exact, une lueur d’espoir apparut à nouveau, cette fois-ci dans l’ECHL avec les Growlers de Terre-Neuve.
Les Growlers, qui étaient aux prises avec une grippe virale dans leur vestiaire, avaient besoin de renforts pour leur match en ce dimanche de janvier; ils ont donc fait appel à Ryan.
« La liste de joueurs qu’on pouvait choisir sur l’île n’était pas très longue. Je ne sais pas exactement comment ils l’ont trouvé, mais l’histoire est assez divertissante », a expliqué le frère de Cole Caufield, Brock, l’un des 14 joueurs en santé chez les Growlers cette journée-là.
Privée d’un accès direct par voie terrestre, Terre-Neuve n’offrait que peu d’options, donc, après considération de tous les autres choix – et non pas sans quelques mots d’encouragement de ses amis dans l’équipe – l’homme de 46 (presque 47) ans s’est avéré être la solution au problème des Growlers.